Voici les réponses de Mathieu Traversy du Parti québécois au même questionnaire soumis aux candidats de la circonscription de Terrebonne des partis représentés au débat télévisé le 13 septembre.
Propos récoltés par Félix Ouellet
Quel type de député serez-vous?
Un député qui vient de Terrebonne. Ce qui est bon en politique, parce que, quand on a un député accessible, proche des gens, je pense que ça facilite les échanges au niveau des idées qu’on veut apporter au gouvernement et ça aide aussi à ce que les problèmes et les besoins de la population soient entendus correctement au sein de l’Assemblée nationale du Québec. Je veux être un député qui combat l’iniquité entre l’augmentation de nos services et notre population.
Quels sont les dossiers prioritaires pour Terrebonne?
Tout d’abord, l’éducation. En éducation vous avez senti qu’au cours des dernières années il y avait eu beaucoup de coupures par la gouvernance libérale, dans le personnel, dans l’investissement donné pour les infrastructures scolaires. Lorsque vous regardez nos écoles primaires et secondaires, vous savez que certaines d’entre elles ont besoin d’amour, d’être remises au goût du jour.
Autre dossier important, les infrastructures routières. Quand on dit que Terrebonne se développe plus vite que les services, il est important d’avoir des services de transport en commun à la hauteur des besoins, notamment au Cégep de Terrebonne, où les gens, j’en suis sûr, seraient contents d’avoir plus de départs. Même chose pour les places en garderie, l’accessibilité aux soins de santé. Ça prend des réinvestissements, c’est là-dessus que nous allons tabler.
Comment comptez-vous contribuer à faire avancer ces dossiers?
Un député, c’est une influence, un poids politique. Je pèse 135 livres, ça l’air de rien, mais j’en mène large. Par exemple, on a un gouvernement libéral qui tarde à vouloir agrandir l’autoroute 19, ou qui tarde à vouloir engager la construction d’une école, le député est là pour mettre de la pression, poser des questions en chambre, signer des pétitions. Qu’on soit au pouvoir ou à l’opposition, on réussit à faire des avancés significatives dans le comté de Terrebonne. Je pense qu’un élu, ça sert surtout à ça, plaider pour sa population et essayer d’apporter des résultats.
Parmi les thèmes suivants, lequel est le plus important à vos yeux et pourquoi? Environnement, Culture, Économie, Éducation, Santé.
Je vous dirais que l’éducation est le dossier sur lequel le Parti québécois est le plus attaché et pour lequel il est prêt à mettre la priorité parce qu’on finit toujours par y revenir. Grâce à l’éducation, on finit par être capable de faire de la prévention au niveau des saines habitudes de vie, d’éduquer notre population sur la façon avec laquelle on gère notre environnement et cette relation qu’on a avec la planète et qu’on doit faire avancer dans un contexte de développement durable et de changements climatiques. Généralement, avec une population mieux éduquée, on fait des gains et des avancées.
Quelles sont les promesses de votre parti qui vous rendent le plus fier? Pourquoi?
C’est sûr que c’est l’indépendance, la défense de la langue, de la nation québécoise, de notre identité, ça reste un élément fondamental de notre parti politique qui est le parti québécois, et qui me rend vraiment très fier. Si vous voyagez un peu à travers le monde, il faut voir la richesse que représente la société québécoise. On est une terre d’accueil pour de nombreux visiteurs qui tombent rapidement en amour avec le territoire national et les façons de vivre au Québec. Cette façon de voir la vie et les choses, dans la langue française, c’est ce que je pense qui me rend le plus fier au Parti québécois.
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