Le taux de diplomation de la population de la région des Laurentides est chaque année moins élevé que celui de l’ensemble du Québec depuis 2012, sauf en 2015, comme le démontre l’Institut de la statistique du Québec.
Par Ariane Lévesque | Arts, lettres et communication
Un peu plus que 15% de la population des 25 à 64 ans en 2012 n’avait aucun diplôme, pour 14% dans l’ensemble du Québec. 22% avait cependant un diplôme d’études secondaires (DES) pour 19% au Québec, toujours selon l’Institut de la statistique du Québec.
Une baisse radicale de 5 % du taux de diplomation pour un DES a été observée en 2016 alors que les dernières années avaient connues des améliorations. Cette situation est d’autant plus particulière que cette chute, qui n’est pas survenue dans l’ensemble du Québec.

CONSÉQUENCES
Ne pas décrocher de diplôme peut entraîner un revenu annuel beaucoup moins élevé que quelqu’un qui en obtenu un. Ils connaîtront possiblement 2,1 fois plus d’épisodes de chômage, selon le Comité régional pour la valorisation de l’éducation.
Maude Pauzé, une ancienne étudiante, a fait part de son expérience. «Quand j’ai arrêté [mes études collégiales] il y a quelques années, je pensais à court terme, mais c’est maintenant que je réalise que j’aurais dû penser à long terme.»
SOLUTIONS
Des organismes sont mis en place dans le but de venir en aide aux personnes souhaitant terminer leurs études telles qu’ils l’ont toujours voulu. Des programmes tels que ChallengeU sont à la portée des citoyens qui veulent obtenir un diplôme.