Une sous-exposition qui a assez durée

Sur 200 000 articles publiés au Québec à propos de la COVID-19, 36% de femmes expertes ont été citées. Beaucoup de chemin reste à faire pour atteindre la parité. 

Par Cloé Paradis | Arts, lettres et communication

Meg-Anne Lachance, étudiante en politique appliquée à l’université, anime un balado sur les enjeux des femmes en politique. Elle se penche sur cette problématique dans son balado. «[Ça] vient créer un problème surtout au niveau de la socialisation des enfants, parce que, très jeunes, les jeunes filles vont manquer de modèles féminins à regarder», dit-elle.

La journaliste Catherine Crépeau apporte un autre point de vue. «Parfois, on fait des efforts pour approcher des femmes, mais les femmes sont souvent très mal à l’aise pour parler. […] Il y a 10 ou 15 ans [les femmes] ne se sentaient pas particulièrement crédibles, elles ne sentaient pas la validité», dit-elle.

Patrick White, professeur de journalisme à l’école des médias ainsi que responsable du bac en journalisme à l’UQAM, observe une grande majorité de femmes dans ses cours qui sont prêtes à changer l’avenir du journalisme. «Les femme sont majoritaires en journalisme, donc j’imagine que dans quelque années on devrait avoir une parité dans les experts ou peut être même avoir un surreprésentation de femmes qui occupent toute les couches de la société», dit-il.

Aime Ô Courant sur Facebook !

Abonne-toi à Ô Courant !

Abonne-toi au balado de Ô Courant !

Aime Arts, lettres et communication sur Facebook !