La désinformation meurtrière

Depuis le début de la pandémie, de nombreux Québécois ont été victimes de la propagation de fausses informations, causant de nombreuses morts.

Par Marie-Anne Farley | Arts, lettres et communication

La désinformation autour de la COVID-19 a mené à une réticence accrue envers les vaccins, entraînant une propagation plus rapide du virus. Des groupes extrémistes ont profité de cette situation pour propager leur idéologie et semer la confusion. «La pandémie a aggravé l’enjeu de la désinformation au Québec», mentionne la journaliste indépendante Sophie Mangado.

Le virus a augmenté le nombre d’heures qu’une personne passait sur les réseaux sociaux. Cette hausse de consommation numérique a aussi entraîné une hausse de la la propagation d’informations. Il était plus facile que jamais de diffuser des informations trompeuses, car elles se propageaient rapidement. «La désinformation se diffusait plus vite que les informations véridiques, il était impossible de contrôler ce qui sortait sur les réseaux sociaux», affirme la coordonnatrice au Centre québécois d’éducation aux médias et à l’information, Doria Rahmani.

La confiance envers les médias et le gouvernement a gravement été atteinte, ce qui a renforcé la légitimité des groupes conspirationnistes. «Il est crucial que les Québécois soient conscients des risques associés à la propagation de fausses informations et qu’ils cherchent des sources fiables pour se tenir informés de l’évolution de la pandémie», dit la journaliste Catherine Crépeau.

«Malgré tout ce que les médias font pour tenter de limiter ses effets néfastes, la désinformation reste une menace grave pour la santé publique. Il est essentiel que les Québécois soient armés de faits et de données fiables pour prendre des décisions éclairées en matière de santé», souligne Catherine Crépeau.

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