Marie-Claude Brouillette est une monteuse qui travaille à la Télévision Régionale des Moulins (TVRM) à Terrebonne. Elle a travaillé sur une émission jeunesse nommée Tréma diffusée sur TVRM. Entrevue avec une femme passionnée par son métier.
Par Loriane Ducharme | Arts, lettres et communication
Comment t’es-tu intéressée au métier de monteuse et réalisatrice au contenu?
Je me suis intéressée au métier de la télévision, parce que tout m’intéressait. Après mon secondaire, je ne savais pas quoi faire, j’avais envie de tout faire. Puis, à un moment donné, je me suis dit : « Ben, en télévision, je vais pouvoir couvrir plein de sujets, je vais pouvoir apprendre plein de choses. C’est ce qui m’a amené au cégep pour faire ma technique. Au fil du temps, pendant le programme de télévision, ça m’a vraiment intéressé de jouer avec les images puis c’est comme ça que je me suis intéressé au métier.
Comment se déroule une journée typique?
Quand j’arrive au travail, la première chose que je fais c’est d’évaluer ce que j’ai à faire comme montage dans ma journée. Donc, je vais aller voir mes collègues d’équipe pour leur demander ce qui avait été tourné pendant les derniers jours, là, qu’est-ce que j’ai à monter pour les émissions. Après ça, je vais choisir quel projet je vais commencer selon le temps que j’ai et selon les délais, je m’installe puis tout se passe dans le bureau, devant l’ordinateur avec le montage. Une fois que ma séquence est faite, je peux l’envoyer pour l’émission.
Quel conseil donnerais-tu à un débutant?
Je lui dirais de ne pas s’attendre à être monteur tout de suite en commençant parce qu’il y a des étapes pour travailler dans le milieu. À moins de faire toi-même les différentes étapes puis de produire des choses pour le web, souvent ça va commencer par être assistant. Donc, tu commences par être assistant-monteur, tu prépares le matériel pour le monteur, tu réponds aux demandes. Ce n’est pas un métier où on tombe automatiquement monteur en général, sauf si tu créées ta propre compagnie. Puis, je conseillerai aussi de prendre le temps de regarder vraiment le matériel que tu as avant de faire tout ton montage. […] Moi, je vois ça beaucoup comme un casse-tête quand je fais un montage. Parce qu’on a plein d’images, du contenu, des gens qui parlent et on essaie de mettre ça ensemble pour que ça donne quelque chose que les gens vont comprendre.