Alexandre Banville, directeur des communications du cabinet du maire de Laval, nous explique en quoi consiste son domaine d’expertise.
Par Jade L’Archevêque | Arts, lettres et communication
En quoi consiste le poste de directeur des communications?
J’ai la chance de diriger une belle équipe de professionnels en communication du côté politique, donc à la mairie de la ville de Laval. Je pense que d’abord, c’est une distinction importante, le côté mairie et la ville. Nous sommes l’équipe qui entoure le maire, qui s’assure que sa vision est toujours dite de façon claire dans les médias et que son orientation politique est bien respectée et bien communiquée. Donc, l’équipe à la direction des communications du côté politique c’est moi-même, le directeur, il y a un attaché de presse, la personne qui fait le lien avec les médias et deux personnes aux médias sociaux. J’ai le plaisir de diriger une équipe d’une dizaine de personnes, au quotidien, qui œuvre à faire en sorte que la vision du maire soit toujours bien incarnée dans la sphère publique.
Quels sont vos plus grands défis?
Les défis en politique sont nombreux. J’ai envie de dire qu’il s’agit de l’information en continu. Vous connaissez RDI, LCN : les infos roulent tout le temps. Les journalistes nous appellent vraiment souvent pour avoir des informations, pour avoir des entrevues avec le maire, pour vérifier aussi des infos qu’ils vont dire à la télé. Ça va donc très vite, les informations sont souvent compliquées, parfois sensibles, parfois confidentielles. C’est d’aller chercher la bonne information aussi vite que possible. Des fois, c’est difficile de se demander : « est-ce qu’on va se tromper? est-ce qu’on va trop loin?, est-ce que on ne va pas assez loin? »
Quelle est la qualité la plus importante pour devenir directeur des communications?
Les personnes qui pensent faire carrière en communication et même devenir directeur des communications, je pense qu’ils ont besoin d’avoir une flexibilité. Le milieu des communications change tout le temps. On pense, à priori, que n’importe qui peut faire ça, mais je pense que c’est relativement faux. D’abord, ça prend une grande flexibilité pour toujours être à l’affût des nouvelles technologies, des nouvelles façons de faire. Si on est trop campé dans notre « ça a toujours été comme ça, donc ça devrait marcher comme ça cette fois-ci », je l’ai souvent entendu et je me porte beaucoup en faux à ce propos. Les nouvelles technologies et les médias sociaux prennent toujours de la place. Il y a toujours un média social qui fait son apparition. Il faut l’écouter, il faut voir comment ça marche. Les nouvelles technologies aussi. Les façons de faire la publicité aussi. Il faut vraiment être à l’affût de ce qu’il se passe, rester, avoir une bonne oreille et tout simplement être flexible. Ce n’est pas parce que ça marche bien une, deux, trois, quatre fois que c’est encore la meilleure façon de faire aujourd’hui.