Au-delà de l’intrigue, le film Sam de Yan England est un suspense bien réussi dans une aventure touchante qui offre une morale frappante que plusieurs pourraient projeter dans leur vie.
Par Shawn Cosentino | Arts, lettres et communication
Le drame de Yan England présente un nageur en voie de faire ses premiers Jeux olympiques. Sam (Antoine-Olivier Pilon) subit un arrêt cardiaque durant la pratique de son sport. Il rencontre Océane (Milya Corbeil-Gauvreau), amie dont la présence à ses côtés vient changer ses comportements ainsi que sa perception sur la vie.
Antoine Olivier-Pilon joue remarquablement bien son rôle. Les heures de travail consacrées à la préparation de son personnage d’athlète sont évidentes en voyant sa forme physique.
Cependant, sa nonchalance au dépens de ceux qui veulent son bien est cependant frustrante pour le téléspectateur, impuissant, pour lui dire de prendre conscience de la chance qu’il a d’être en vie.
Sam de Yan England: Photo.
ESTHÉTIQUE
Les prises de vue sont représentatives de l’ambiance sombre et dramatique souhaitée par le réalisateur, comme lorsque Sam et Océane magasinent la robe de bal de cette dernière. Sam lui demande alors pourquoi elle n’est pas allée magasiner sa robe avec sa mère. La jeune fille lui répond quelque chose de plutôt triste. La caméra se trouve derrière un cintre, donnant un effet plutôt sombre et dramatique, à l’effigie de la scène.
CONTEXTE SOCIAL LORS DE LA SORTIE
Le drame psychologique sportif Sam était le deuxième long-métrage du producteur et réalisateur Yan England. Son œuvre est sortie en salle le 26 juillet en plein Jeux olympiques, ce qui a détourné l’attention du public. Il est aujourd’hui disponible sur le Club Illico de Vidéotron pour se reprendre.
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