CTRB est une chaîne de télévision à but non-lucratif qui possède une petite équipe unique, rapprochée et dynamique. Chloé Lemon, journaliste, et William Zackary Hénault, technicien, répondent à quelques questions concernant leur milieu.
Par Samantha Paz | Arts, lettres et communication
Comment décrirais-tu une journée typique de journaliste/technicien?
Chloé: Une journée typique, je pense qu’en journalisme, ça dépend des jours. Il n’y a pas de journées typiques, il y a un concept typique si on peut dire ça comme ça. Par exemple, souvent, les tournages se font le matin, donc on va partir en tournage le matin, on va rencontrer des gens, faire nos entrevues le matin. Ensuite, l’après-midi, il y a parfois des tournages, mais c’est principalement le montage. On va couper des extraits pour faire nos bulletins d’information à 18h le soir.
William: En tant que technicien, j’arrive au travail, j’allume les consoles de la régie, j’allume les ordinateurs. C’est une journée pas mal tranquille en fait. Des fois, on va faire des tournages en extérieur, mais en temps de covid, c’est assez rare. C’est plus du Zoom. En tant que tel, ça va bien, c’est tranquille.
Quelles sont les différences entre l’idée que se font les gens du métier et la réalité ?
Chloé: C’est une bonne question. Ça dépend. On l’a vu beaucoup avec la pandémie, justement, que les journalistes se font beaucoup juger présentement. Ce qu’on voit d’un journaliste, c’est souvent quelqu’un qui est fonceur, qui va poser des questions parfois dérangeantes. C’est tout ce petit côté là qu’on voit, alors qu’en réalité, on est capable de parler avec des gens et on n’est pas tout le temps intimidant. On n’est pas toujours là pour essayer de trouver des secrets. C’est souvent ça la réalité. Parfois, les gens, on les appelle, on leur dit qu’on est journaliste, ils répondent par « Ah non, mais j’ai rien fait ». Il y a toujours une petite crainte. Dans la réalité, on n’est pas tous fonceurs et dérangeants. La plupart du temps, ça se fait comme une discussion.
William: Moi, dans mon cas, j’ai beaucoup appris sur le tas. J’ai pas fait toutes mes études au complet, mais quand j’arrive dans la régie, je sais comment fonctionnent les consoles. J’ai eu des formations. Tout le monde pense, quand ils voient quelqu’un travailler dans une régie, que vu qu’il y a des centaines de boutons, c’est compliqué, mais la réalité, c’est que tu ne touches pas à 90 % des boutons.
Texte produit dans le cours Métiers de la communication dans le programme Arts, lettres et communication, option Médias.