Après 44 ans, la rôtisserie mascouchoise fondée par Jacques et Jocelyn Gariepy continue de restaurer ses clients fidèles.
Par Antoine Lavallée | Arts, lettres et communication
D’après vous, quelle est la meilleure façon de démarrer une entreprise en restauration ?
Jacques : Première chose, aimer la clientèle, aimer le monde, aimer travailler dans le public continuellement. Et puis, moi quand j’ai démarré, j’avais un petit peu cette expérience-là parce que je travaillais dans des chaînes de magasins comme Miracle Mart donc j’avais un peu cette expérience d’affaires, ça m’a aidé à démarrer une entreprise.
Jocelyn : faut être persévérant, faut être disponible et travailler. C’est sûr que tu ne comptes plus tes heures quand tu vas dans un domaine comme la restauration. C’est quand même un domaine où c’est sept jours par semaine, ce n’est pas non plus juste fermer à 8h.
À quoi ressemblais le restaurant à ses débuts, comment a-t-il évolué ?
Jacques : On a ouvert en 1977, on avait 36 places. On a agrandi, pas loin d’un an après, avec le haut pis ça nous a donné pas loin de 55 places de plus, on s’est agrandi à tous les jours. Ensuite, on a eu un feu en 1984. C’est là que j’ai développé une nouvelle façon en agrandissant le restaurant. On est rendu à 200 places maintenant.
Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?
Jocelyn : Ce qui a fait la différence quand on a réouvert en 1985, c’est qu’on a commencé à faire d’autre mets que du poulet, on s’est élargi, on a rentré des côtes levées, des brochettes, des fruits de mer, des scampis, des queues de homards. En faisant ça notre clientèle pouvait venir ici et dire : « on ne mangera pas juste du poulet au Poulet Nouveau, on peut manger beaucoup d’autres mets. » C’est ça qui a fait notre force, en même temps, ça a agrandi la clientèle.
Combien d’argents avez-vous mis dans le restaurant au début ?
Jacques : On avait 11 500 piasses chacun au départ, aujourd’hui, ça nous prendrait chacun un million.
Texte produit dans le cours Métiers de la communication dans le programme Arts, lettres et communication, option Médias.