La vie de pigiste : Questions-réponses avec Joanie Tremblay

Par Camille Bilodeau | Arts, lettres et communication

Qu’est que le métier de pigiste?

Dans le fond pigiste, c’est que j’accepte un poste selon un « show ». Sur ce « show » là je  vais être coordonnatrice, mais sur un autre je peut être recherchiste. Selon le job que je fais, ma journée va être différente. 

Quel est selon vous, la meilleure façon d’intégrer un métier en télévision?

Je pense qu’il y a plusieurs façons de rentrer dans le milieu. Chaque personne va avoir son chemin, sa façon de le faire. Il y en a beaucoup qui ne veulent pas faire de stage et tout de suite rentrer dans le milieu. Tout le monde a trouvé sa voie je pense. Moi j’ai opté pour l’option stage. Premièrement, j’avais les moyens de le faire. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont encouragé, parce que je sais qu’il y en a qui ne peuvent pas se permettre de ne pas être payé. Il y en a qui vont décider d’accepter des postes plus en bas de l’échelle, pis qu’ils vont se dire : « je vais commencer a passer le balais dans ce milieu là, mais je vais me faire des contacts en passant le balais ». Toutes les façons sont bonnes de le faire. 

Quand avez-vous commencé les stages?

J’ai commencé à faire des stages avant d’avoir terminé mon bac, ce qui fait que j’ai déjà beaucoup d’expérience à mon jeune âge. À chacune de mes années de bac je faisais un stage. J’acceptais donc de ne pas être payé, je donnais beaucoup d’heures, mais je pense que dans un milieu où on est en télévision, où on est pigiste, où il n’y a rien de stable, pour moi ç’a été une bonne façon de me créer des contacts, de prendre de l’expérience et de faire des erreurs. Lorsque tu es stagiaire, tu as le droit de faire des erreurs et c’est correct. 

Parlez-moi un peux de l’émission « Au suivant ».

Au suivant c’est un quiz. Ça a été le premier contrat où j’étais coordinatrice de production. C’est sûr que là j’avais les responsabilités d’engager l’équipe, la responsabilité de tout ce qui était tournage et évidemment de tous les tournages en studio. 

Cette année vous étiez sur la production d’Occupation double. Pouvez-vous nous raconter cette expérience?

Cette année, j’ai eu la chance de faire partie de l’équipe d’Occupation double. Ça fait 15 ans que le « show » existe, donc c’est sûr que je l’écoutais quand j’étais jeune. J’aime beaucoup les voyages, j’aime beaucoup la télé, c’était donc le « show » que je voulais faire absolument. J’ai dû vraiment travailler pour en faire partie. Il y en a qui se sont fait recommander. Ça faisait deux ans que j’envoyais mon c.v. sans connaître personne et cette année ils m’ont rappelé et ils m’ont offert un poste que je ne pouvais refuser. J’étais à la fois assistante de production et archiviste. J’ai vraiment aimé ça parce que ça me permettait de découvrir deux départements. Un qui était un peu plus dans le contenu et l’autre dans la logistique. 

Quels conseils pourriez-vous donner aux jeunes débutant dans le milieu ?

Les conseils que je pourrais donner aux gens qui commencent, ça serait surtout de ne pas avoir peur et de foncer. Je sais que c’est stressant, c’est un milieu qui est quand même difficile, mais je pense que si c’est quelque chose qui te stresse trop tu n’est pas fait pour ce milieu-là. C’est surtout de nommer ce que tu veux faire. Je réalise que si je ne nomme pas ce que je veux faire, je ne me ferais jamais rappeler pour ça.

Texte produit dans le cours Métiers de la communication dans le programme Arts, lettres et communication, option Médias.

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