Joël Goulet: De journaliste sportif à la Ville de Terrebonne

Les années 2000, surtout les événements du 11 septembre 2001, ont été très mouvementées pour Joël Goulet, qui était alors journaliste et qui est maintenant coordonnateur aux affaires publiques et sociales à la Ville de Terrebonne.
Par Éliot Larose | Arts, lettres et communication

Quel est l’événement qui vous a vraiment secoué au cours de votre métier de journaliste? Pouvez-vous le décrire?

Il y a plusieurs événements marquants dans ma carrière. C’est sûr que les événements du 11 septembre 2001, on ne peut pas passer à côté. À l’époque, je travaillais pour TQS. Un matin je suis arrivé, une tour est tombée et la deuxième est tombée. Le 11 septembre au soir, je suis rentré sur l’île de Manhattan avec mon caméraman. L’armée était sur place et les gens étaient émotifs et l’on pouvait les comprendre. J’étais à New York pour interroger les gens la journée même. Alors, sur le plan international, c’était l’élément le plus marquant de ma carrière.

Est-ce que vous avez des regrets au sujet de votre carrière en tant que journaliste?

Je n’ai pas vraiment de regret, dans le sens que j’ai donné le meilleur de moi-même. Je pense avoir réussi à faire des reportages complets, avec une bonne information, sans faire trop de sensationnalisme. J’ai également apporté une touche humaine à mes reportages pour toucher les gens à la maison. Le seul regret que j’ai est d’avoir commencé ma carrière en couvrant le sport professionnel et je pense qu’un an après, on apprenait le départ des Nordiques de Québec. On apprenait le départ des Expos de Montréal. Je peux te dire que pour un jeune journaliste comme moi, c’était la pire époque que l’on ait pu connaître à ce moment-là. C’était hors de mon contrôle! J’ai décidé d’aller faire des nouvelles générales. L’actualité, elle, ne va jamais tourner au ralenti. Pour le sport, quand deux équipes de la province avec cette ampleur-là quittent la province, c’était extrêmement difficile, donc c’est un regret pour moi. Si ces équipes-là étaient demeurées sur place, je serais resté journaliste sportif.

Aimez-vous autant votre métier du présent, que votre métier de journaliste dans le temps?

Les doses d’adrénaline que le métier de journaliste a provoquées chez moi, je ne pourrais plus jamais ressentir cela pour être honnête, lorsqu’on s’adresse à la télévision, il y a un million de personnes à la caméra. C’était ça les cotes d’écoute à l’époque, à TVA. Je veux dire que c’est assez spécial surtout lorsque tu es à New York, le 11 septembre, tu interroges des gens dans la rue et tu le montres aux téléspectateurs à la maison. Donc c’est une sensation qui est assez difficile à décrire. Alors au niveau des défis professionnels, je pense qu’il y a des défis différents dans chacun des deux domaines. Je vois l’avenir avec beaucoup d’optimisme. Dans les municipalités, on le voit : c’est rendu dès gouvernement de proximité. L’aspect communication avec les citoyens est assez important. On voit la place que les médias sociaux occupent dans la vie des gens.

Texte produit dans le cours Métiers de la communication dans le programme Arts, lettres et communication, option Médias.

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