Jessie Gélinas est une jeune créatrice de contenu québécoise sur les réseaux sociaux. Depuis près de 6 ans, Jessie publie du contenu vidéo et photo relié à la mode, la beauté et la vie de tous les jours.
Par Camille Arsenault
D’où t’es venu ton intérêt pour les réseaux sociaux?
Mon intérêt a vraiment commencé en regardant d’autres filles sur Youtube. J’avais environ 11 ou 12 ans quand j’ai commencé à regarder des vidéos de filles faire leur maquillage. J’étais vraiment accro, j’en écoutais plein ! Ça a pris du temps avant que mes parents acceptent de me laisser faire mes propres vidéos et les publier sur Youtube. J’ai commencé vers 14 ans à vraiment publier mon contenu et j’ai découvert que j’adorais ça faire le montage et trouver les idées de vidéos. J’en faisais presque chaque jour durant l’été, puis ça s’est poursuivi à partir de là.

Comment qualifierais-tu ton contenu sur Instagram et Youtube?
Je qualifierais mon contenu de type lifestyle, style de vie. Quand j’étais plus jeune, 14-15 ans, je faisais du contenu un peu différent, mais maintenant, je crois que ça s’applique plus à ma vie. Je partage simplement mes petits moments de vie, puis ça crée une communauté avec des gens qui ont les mêmes intérêts que moi. C’est vraiment le fun que l’on partage les mêmes choses !
À quoi ressemble le processus de tournage d’une vidéo, du moment où tu trouves l’idée à la publication?
Le processus de tournage dépend vraiment du type de vidéo que je fais. J’aime beaucoup faire des vlogs. Donc, si je me dis que cette semaine est une semaine plus intéressante à montrer à mes abonné(e)s, je vais juste commencer à filmer quand je veux. Habituellement, je filme les fins de semaine. Par exemple, si je décide de faire une vidéo de type «mode» ou une vidéo assise, j’écris mes idées dans un cahier et je regarde les journées où je n’ai pas d’école puis je filme ces journées-là.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite devenir youtubeur ou influenceur?
Un conseil que je donnerais, c’est vraiment de ne pas se mettre de pression. Moi, je trouve que souvent que je m’en mets beaucoup trop. C’est un métier dans lequel il est facile de se comparer puisque ça se déroule sur les réseaux sociaux. C’est un métier très toxique, car tu peux te comparer énormément aux gens qui font la même chose que toi Il faut que tu aimes ça pour vrai et que tu le fasses par passion, sinon ça peut devenir vraiment pas le fun.