Christian Paradis est un animateur 3D depuis l’an 2000. Il pratique son métier avec passion tout en voyageant à travers la planète afin de travailler sur des films à succès comme Le Hobbit, Harry Potter ou encore Percy Jackson.
Par Maxim Paradis
Il y a plusieurs départements dans l’animation 3D. Dans quel département travailles-tu présentement ?
Oui en effet il y a environ 12 départements. Pour ma part, j’ai travaillé dans plusieurs de ces départements, mais je suis présentement dans le département de la recherche et du développement visuel. Cela consiste à créer des textures, à l’aide de plusieurs logiciels en se fiant aux références des textures de la vraie vie. On travaille aussi les matériaux visuels dans les films. C’est parfois d’autres compagnies sous-traitantes qui vont vraiment créer les matériaux et les textures. Nous devons quand même finaliser le résultat qu’on reçoit afin qu’il soit parfait.
À quoi ressemble une journée normale au studio ?
On commence notre journée par une réunion avec le superviseur qui va donner quelques indications et plusieurs visuels à se référer. Le reste de la journée consiste à travailler les textures. Vers la fin de la journée, il y a une autre réunion avec cette fois-ci un coordinateur qui vérifie les résultats de la journée et fait un suivi avec les artistes afin que le projet se dirige vers la bonne direction. Il rapporte ensuite le tout au superviseur.
Qu’est-ce qui te passionne le plus dans ton métier ?
Ce qui me passionne vraiment, c’est que même s’il faut faire un robot dans deux films différents, ce ne sera jamais le même. Ce ne sera jamais le même défi, c’est toujours des nouveaux défis. En gros, le fait qu’il y ait toujours du nouveau, c’est ce qui me passionne. L’autre truc qui m’a passionné dès le début, c’est que je pouvais voyager. Je pouvais aller chercher des contrats partout dans le monde, ce que j’ai fait. Par exemple, je voulais aller travailler sur Le Hobbit en Nouvelle-Zélande, alors j’ai mis les efforts nécessaires et j’ai eu le boulot. J’ai donc habité en Nouvelle-Zélande pendant 1an. C’est un domaine vraiment international. Ce qui me passionne aussi c’est que, même à Montréal, je rencontre des gens de partout dans le monde. C’est vraiment important pour moi.
Quelle est l’importance de l’animation dans le développement des films d’aujourd’hui ?
Aujourd’hui, l’animation est omniprésente dans tous les films. Même dans un film romantique où il n’y a pas d’action, on va quand même remplacer les ciels par exemple. Les personnages vont peut-être se déplacer en voiture et on va devoir remplacer les images derrière la voiture. Il y a des effets visuels dans tous, tous, tous les films même si on ne s’en rend pas compte. L’effet visuel a pris une place extrême dans le domaine du cinéma finalement.
Ô Courant 