Jacaudrey Charbonneau est une jeune journaliste québécoise présente son travail à travers le Québec. Ses reportages et autres réalisations, publiés à Radio-Canada, concernent divers sujets.
Par Éloïse Larouche
Qu’est-ce qui vous a amenée vers le métier de journaliste?
Ce qui m’a amenée vers le métier de journaliste est ma grande curiosité. C’est certain qu’il faut avoir cette qualité pour entreprendre ce métier afin d’explorer divers sujets. J’ai une grande curiosité pour les sujets qui intéressent peut-être moins les gens. Selon moi, les sujets les moins abordés sont les plus intéressants.
Comment commencer sa carrière en journalisme?
Il y a plusieurs sacrifices à faire lorsqu’on commence une carrière en journalisme. Il est possible de déménager dans l’Ouest canadien pour commencer sa carrière dans le métier ou de s’exiler ailleurs dans le monde. Ce n’est pas toujours facile, mais cela peut changer énormément de choses dans la vie d’un journaliste. Je ne connaissais pas le Canada avant de déménager dans ces endroits-là et j’ai découvert plusieurs choses incroyables. Il faut écouter notre instinct. C’est extrêmement important de s’écouter et de prendre tout le temps nécessaire.
Quel est le moment le plus marquant de votre carrière?
Le moment le plus marquant de ma carrière est lorsque j’étais en vacances au Sri Lanka avec mon copain, il y a déjà deux ans. Il y a eu un des attentats les plus meurtriers depuis l’effondrement du World Trade Center. C’est un endroit où Radio-Canada n’a pas de correspondant et il n’y a pas de journaliste qui parle français installé dans ce pays. Mes patrons à Radio-Canada m’ont appelée pour me demander si je pouvais sortir sur le terrain, très proche d’où les attentats se sont produits, pour observer comment la population répondait au lendemain de ce moment tragique. J’ai toujours aimé faire du journalisme à l’international, donc c’était une chance inouïe.
Est-ce que vous avez une routine de travail stable?
J’ai la chance d’avoir un poste permanent, donc cela me donne une certaine stabilité et un horaire de travail assez fixe. Je commence normalement le travail à 9 heures et termine à 19 heures. C’est de longues heures de travail, mais il y a des horaires différents. En effet, les nouvelles n’ont pas d’horaire fixe. Il y a des journées où on rentre au travail plus tôt et où on en sort plus tard. La routine du métier de journaliste peut être difficile pour certaines personnes.
Ô Courant 