Izabelle Bernier, dit Izabelle Bee, est l’éditrice-chef de division chez Narcity Québec. Elle a été diplômée d’un BAC en journalisme en 2016, puis commence en tant que rédactrice de contenu web chez Narcity Québec. Rapidement, elle grimpe les échelons et aide l’entreprise à se faire connaître.
Par Élodie Kolodenchuk
As-tu toujours su que tu voulais être journaliste ? Qu’est-ce qui t’a donné le goût de faire ce métier?
Quand j’étais au secondaire, je voulais devenir designer de mode. Après le secondaire, j’ai fait une technique en design de mode, puis j’ai interrompu ma technique parce que j’ai réalisé que j’adorais la mode et ce milieu-là, mais que je ne voulais pas devenir créatrice finalement. Donc, je suis partie pour aller dans la technique de commerce de mode. Puis, j’ai réalisé que ce qui m’intéressait le plus, c’était toute la communication autour de la mode. Ce que je voulais faire, à ce moment-là, c’est être rédactrice d’un magazine. Je suis donc allée faire un BAC en journalisme pour aller me chercher de l’expérience. Quand j’ai commencé pour Narcity Québec c’était plus un blog, donc je pouvais écrire sur la mode. Puis, ça s’est tranquillement transformé en média qu’on connaît aujourd’hui et qui fait plus du journalisme.

Justement, qu’est-ce qui a fait en sorte que Narcity Québec grossisse aussi rapidement?
Sincèrement, je pense que j’ai du mérite. J’ai été la première éditrice-chef de division, Narcity n’avait pas ça vraiment avant. J’ai été la première personne embauchée qui avait un BAC en journalisme et qui voulait amener de la structure. J’ai travaillé main dans la main avec mes boss pour embaucher de bonnes personnes et des bonnes ressources dans le but de rendre le site plus crédible. Aussi, j’ai été embauchée au bon moment. Les réseaux sociaux étaient en pleine évolution donc c’était le bon moment pour ce type de médias-là.
Comment décrirais-tu une journée typique à ton travail?
Le matin, les rédacteurs vont lancer des idées aux éditeurs qui vont les accepter ou les refuser, puis moi, j’ai une vue globale de ça et je peux donc dire quels sujets j’aime et quels angles je préfère. Aussi, je peux arriver et dire aux éditeurs : « Je veux qu’on couvre ce sujet-là aujourd’hui ». Je suis vraiment là pour guider et aider l’équipe. Mon travail va aussi être de regarder l’équilibre. Est-ce que les nouvelles sont seulement des nouvelles de type « soft news », est-ce que les gens de divertissement sortent juste des articles à propos d’Occupation double ? Je vais regarder et dire : «Aujourd’hui, on manque de tels types de sujets».
Quels conseils donnerais-tu à des étudiants, comme moi, qui voudraient faire ton métier?
D’aller chercher de l’information, évidemment. C’est vraiment important de faire des études dans le domaine, idéalement en journalisme. Quelque chose d’assez cliché, mais vrai, il faut s’impliquer dans la vie scolaire, dans les médias étudiants, dans la radio étudiante et participer aux événements. C’est vraiment bon de se bâtir un bon portfolio. Ça ajoute une valeur au C.V.