Emmanuel Auger: Exemple de réussite

L’artiste polyvalent Emmanuel Auger explique avec passion les différentes sphères de son métier ainsi que son implication constante auprès des personnes atteintes du spectre de l’autisme dans le cadre d’une entrevue décontractée tenue à Rawdon.

Par Lou Granger-Deschamps

Comment s’est déroulé votre parcours scolaire ?

J’ai fait bien évidemment mon secondaire et ça a été les huit plus belles années de ma vie. (rires) J’ai eu de la difficulté honnêtement. J’ai toujours su que je voulais être comédien alors je participais à toutes les activités parascolaires : les parades de mode, l’improvisation et les spectacles de théâtre. Bref, j’étais partout sauf dans mes cours, mais j’ai décidé de me prendre en main. Je me suis inscrit au Collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse en théâtre et j’ai été accepté, ce qui est assez rare puisque c’est un programme contingenté. J’ai donc complété mon cégep en théâtre. En 1997-1998 j’ai eu mes premières expériences télé dans Virginie et Omerta, deux séries qui sont maintenant diffusées en reprise sur Prise 2. Cela va bientôt faire plus de vingt ans que j’exerce ce métier professionnellement.

Emmanuel Auger dans le rôle de Christian Phaneuf dans la série District 31. Photo: Radio-Canada.

Comment votre métier d’animateur a-t-il commencé ?

J’ai toujours eu de l’aisance à animer des évènements corporatifs et des spectacles. L’élément déclencheur a été le contrat que j’ai décroché il y a huit ans à RDS en tant que meneur de jeu pour l’émission Hockey.qc.ca et de fil en aiguille je suis devenu l’animateur de l’émission J’ai raté mes rénos à Canal Vie. Maintenant, je gagne bien ma vie dans ce créneau également. L’été dernier, j’ai eu la chance de co-animer l’émission Tel père telle fille avec ma fille Daphné. Nous sommes donc allés à la rencontre de plusieurs artistes québécois et nous avons eu beaucoup de plaisir. J’espère sincèrement que cela va nous mener plus loin, parce que c’était une expérience formidable.

Quels rôles ont été les plus marquants de votre carrière ?

En 2001, lorsque j’ai joué Claude Levasseur dans Histoire de peine, c’est ce rôle qui m’a fait connaître dans le monde du cinéma. Il y a eu également la série Lance et compte, qui m’a permis de décrocher le rôle de François « Le truck » Pétel et on ne peut passer sous silence le rôle de Christian Phaneuf dans la célèbre série District 31, un beau et grand cadeau que m’a offert l’auteur Luc Dionne. J’ai adoré jouer ce personnage. Ce sont assurément les trois grands rôles qui ont marqué ma carrière et que je n’oublierai jamais.

Quelle place occupe l’Autiste Show dans votre vie ?

Depuis 18 ans, nous tenons l’Autiste Show annuellement pour la Fondation Action Autisme qui sert à amasser des fonds pour aider les gens atteints du spectre de l’autisme et leur famille. Malheureusement, cette année, nous n’avons pas pu présenter le spectacle à cause de la pandémie, mais habituellement nous y recevons plus de 1000 personnes chaque année. C’est un évènement de grande envergure qui accueille de nombreux artistes connus pour le plus grand plaisir des spectateurs qui n’hésitent pas à donner généreusement pour la cause. Je suis très fier d’en être l’animateur et de voir à quel point mes amis artistes sont disponibles et généreux chaque année.

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