Les associations étudiantes locales de tous les Cégeps du Québec se battent année après année pour améliorer le monde de l’enseignement. Dans cette lutte, elles ne sont pas seules: la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) répond toujours présente pour porter les aspirations de ses membres là où les décisions qui la touchent sont prises.
Par Étienne Ouellet, président de l’AGEECLT
Depuis 2018, les étudiants et les étudiantes du Cégep de Terrebonne ont fait le choix, sur recommandation de leur association locale (AGEECLT), de devenir membres de la FECQ. Ce n’est pas une décision anodine: il a permis de joindre une coalition nationale solide pour les épauler dans leur parcours scolaire.
Il faut toutefois se rendre à l’évidence: la connaissance des étudiants de cette organisation (dont il sont pourtant membres) est souvent très limitée. Deux ans après leur affiliation à la FECQ, un retour sur l’histoire et sur la mission de celle-ci s’impose!

DÉCENNIES DE LUTTE
Cela fait maintenant plus de 30 ans que la FECQ a pris forme lors d’un congrès à Chicoutimi. À sa création, elle rassemblait une panoplie d’associations étudiantes qui s’opposaient à une forte hausse des frais de scolarité universitaires proposée par le gouvernement de l’époque, mais qui n’étaient pas en accord avec le mouvement de grève qui avait alors été entamé dans le reste des établissements du Québec.
Pendant toutes ces années, la FECQ a réussi à se démarquer 一 et continue de le faire 一 de par sa collaboration avec les différents paliers de gouvernement pour faire avancer les intérêts de la communauté collégiale. Elle s’assure, par exemple, d’être en bons termes et de conserver une ouverture envers le ministère de l’Enseignement supérieur pour régler les désaccords «amicalement» au lieu de passer à la manifestation ou au débrayage pour se faire entendre.
ALLIÉ INESTIMABLE POUR TERREBONNE
Si l’association locale d’un Cégep est l’organisation la mieux placée pour défendre les intérêts de ses membres dans son milieu, elle n’a pas toujours la capacité de se faire entendre à l’extérieur des murs de son collège. C’est pourquoi l’aide de la FECQ dans les luttes menées à Terrebonne est indispensable: à travers celle-ci, les étudiants ont une voix pour s’adresser au ministère de l’Enseignement supérieur, qui décide de la direction que doit prendre le réseau collégial.
Outre le travail de représentation et de défense effectué par la fédération, cette dernière offre aussi des avantages permanents ou occasionnels à ses membres, tels que la possibilité d’obtenir de l’aide juridique gratuite grâce à leur partenaire, la clinique Juripop. Actuellement, elle attribue aussi des bourses à des étudiants et des étudiantes impliqués dans leur milieu pour promouvoir l’engagement communautaire.