Frédéric Plante a travaillé comme un fou pour se rendre où il est présentement et, aujourd’hui, il est une des têtes d’affiche de RDS et du journalisme sportif québécois.
Par Gabriel Sauvé
D’où est venu votre intérêt pour le journalisme?
J’ai toujours voulu faire ce que je fais présentement. Dès l’âge de quatre ans, je m’installais devant la télévision et je lisais à voix haute les journaux ou les nouvelles en continu. Dans ma tête, je voulais devenir un lecteur de nouvelles plus tard, alors je me suis orienté en communications tout au long de mes études jusqu’à l’université. Lors de ma deuxième année à l’université, une des sessions s’est faite au Figaro de Lyon, en France, où j’ai eu l’occasion d’en découvrir un peu plus sur la presse écrite lors d’un stage.

Comment s’est déroulée votre entrée à RDS?
Lors des quatre années où j’ai travaillé à Val-d’Or, je lisais 16 bulletins de nouvelles par jour à la radio et le soir je décrivais les matchs des Foreurs de Val-d’Or à la télé locale. Une année, un caméraman de l’équipe a envoyé une cassette de ce que l’on faisait à RDS, dans le but de proposer des images de l’équipe de hockey junior. Quand les gens à RDS ont reçu le message, ils ont été très impressionnés par mon travail. On m’avait ensuite demandé de descendre à Montréal pour passer un test à l’écran (screen test) pour devenir lecteur de nouvelles, à Sports 30. Il y avait 13 personnes au total, mais les 12 autres travaillaient déjà à RDS en tant que rédacteurs dans la salle des nouvelles. Finalement, c’est moi qui ai été sélectionné et j’ai signé mon premier contrat avec RDS, qui était d’une durée de 4 mois, puisqu’il y avait une période d’essai.
Comment avez-vous fait pour devenir animateur au 5 à 7, auparavant le 4 à 7. Deviez-vous passer une entrevue ou un test ?
À la base, l’émission a été créée puisque j’avais une excellente relation avec Yanick Bouchard. J’ai lu le bulletin des nouvelles Sports 30 pendant près de 10 ans et, à un moment, il fallait être deux animateurs. Nos patrons se sont rendu compte que les gens préféraient voir une émission divertissante plutôt que de regarder des nouvelles du sport sous forme de bulletin de nouvelles, surtout en fin d’après-midi. Quand le concept de l’émission du 5 à 7, auparavant le 4 à 7, a été abordé dans le but de remplacer le bulletin de fin de journée, on nous a donné, à Yanick et moi, deux ans d’essai sur le réseau Info-sports. On a eu beaucoup de plaisir, on s’est cassé la gueule plusieurs fois, mais quand on est arrivés à RDS, le produit était fini et on était prêts. Depuis, on est en route vers notre 2000e émission.
Avez-vous un objectif que vous aimeriez réaliser d’ici la fin de votre carrière ?
J’aimerais beaucoup animer une émission pour officialiser le retour des Nordiques à Québec. Étant un gars de Québec, ma famille avait des billets de saison et j’ai toujours souhaité leur retour depuis qu’ils sont partis. On en fait même des blagues en ondes. Yanick étant de Montréal, on fait de petites mises et tout. Sinon, j’aimerais couvrir le retour du baseball professionnel à Montréal, mais disons que les Nordiques seraient mon premier choix, même si j’y crois de moins en moins.