Les artistes québécois ont été énormément affectés par l’arrivée de la COVID-19 au Québec depuis le mois de mars. Pour en parler, Ô Courant a rencontré l’humoriste Alexandre Bisaillon, qui réussit à s’en sortir plutôt bien.
Par Éloïse Larouche
La COVID a eu plusieurs inconvénients pour les artistes québécois, mais Alexandre Bisaillon a réussi à trouver quelques avantages. La pandémie lui donne beaucoup de temps pour réfléchir à de nombreux projets qu’il voudrait entreprendre lorsque la vie reviendra comme avant. «Ça permet de réfléchir à son rythme de vie», dit-il.
Il se sent privilégié, car, malgré la pandémie, l’année 2020 a été chargée pour lui. Beaucoup de contrats confirmés avant la pandémie ont quand même eu lieu. Il a eu plusieurs tournages, dont un gala Juste pour Rire, et participé à quelques talk-shows.
Plusieurs mesures sanitaires ont été mises en place lors des tournages pour assurer la santé de tous et permettre aux artistes de travailler. «Je n’ai jamais fait autant de tournages depuis la pandémie», dit-il.
Un grand désavantage pour l’artiste est que le contact humain est peu présent. En étant humoriste, communiquer avec son public est important.
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Grâce à la COVID-19, plusieurs nouvelles technologies ont été développées. Il y a l’application L’espace Yoop, qui permet de regarder des spectacles en direct de notre salon. Les artistes sont à la Place des Arts et présentent leur spectacle devant de grands écrans où ils voient des spectateurs. Il y a aussi la plateforme Live Dans Ton Salon, un nouveau moyen de visionner des spectacles.
Ce ne sont pas tous les artistes qui ont la chance de vivre l’année 2020 à la manière d’Alexandre Bisaillon. Il est possible de le retrouver sur les zones d’Unis TV et sur la plateforme de Live Dans Ton Salon. Il sortira aussi son nouveau talk-show avec Stéphane Fallu, qui débutera le 3 décembre 2020. Sa web-série intitulée Top Dogs : Homicides est toujours en onde sur le site internet de Noovo.
Pour visionner l’entrevue avec la journaliste d’Ô Courant, Éloïse Larouche :
Ô Courant 