Même s’il n’y a presque plus personne qui vient au cégep, des agents de sécurité s’occupent des lieux. Jean-François Hogue est un de ceux que les étudiants croisent le plus souvent. Il s’est entretenu avec Ô Courant à propos des changements dans ses tâches.
Par Nathan Duguay
Qu’est-ce que vous trouvez le plus difficile depuis le début de la COVID-19 ?
Ce qui est le plus difficile, c’est que je suis plus souvent dans la répression. Par exemple, les avertissements en ce qui concerne les mesures sanitaires. Je dois répéter souvent les mêmes consignes, jour après jour.
Comment avez-vous réagi lorsqu’un cas de COVID-19 a été confirmé au Cégep à Terrebonne ?
Puisque les risques de contagion étaient minimes, selon la santé publique, je suis demeuré calme et j’ai continué à appliquer les mesures comme je le fais depuis le début de la pandémie.
Qu’est-ce qui est différent par rapport à avant dans votre travail ?
Il y a moins d’étudiants et le temps passe moins vite. C’est plus tranquille, mais j’ai plus d’interventions à faire par rapport aux mesures sanitaires, surtout par rapport au port du masque.
Que pensez-vous des mesures imposées par le gouvernement dans les cégeps ?
Je crois qu’elles sont correctes. C’est une situation exceptionnelle et nous devons appliquer les règles. Mon travail ne consiste pas à avoir d’opinion sur les règles, mais à les appliquer.
Pouvez-vous décrire votre routine de tous les jours lors d’une journée de travail ?
Je commence à 6 h 45 du matin, même si le Cégep ouvre à 7 h. Lorsque j’entre au travail, je fais le tour du cégep afin de m’assurer que tout est correct et que le Cégep est sécuritaire pour les étudiants. Pendant la journée, je fais régulièrement des rondes de surveillance du cégep, je fais de la surveillance par caméra, je réponds aux questions des étudiants et j’administre les premiers soins si nécessaire.
Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre travail ?
C’est qu’il n’y a pas une journée qui est pareille. J’aime aussi l’interaction que mon travail me permet d’avoir avec les gens.
Ô Courant 