Dans cette dramédie pop dénonçant les standards de beauté de notre génération, Anne Émond aborde les préjugés et évoque la difficulté de s’accepter tel que l’on est tout en servant un rappel senti au respect de la différence physique et mentale.
Par Annabelle Poulin | Arts, lettres et communication
Jeune Juliette, une dramédie réalisée par Anne Émond, présente l’histoire d’une adolescente élevée par un père célibataire. Juliette (Alexane Jamieson) est une jeune fille de 14 ans plutôt rondelette, à la recherche d’amour.
Elle ne s’était jamais souciée de son apparence avant son arrivée au secondaire, où des élèves lui ont fait des commentaires désobligeants. Elle est confrontée à ses premiers sentiments amoureux envers le meilleur ami de son grand frère (Antoine Desrochers) ainsi qu’à la révélation de sa meilleure amie (Léanne Désilets) au sujet de son orientation sexuelle.
Juliette s’engage à s’occuper d’un garçon nommé Arnaud. Il est un des rares à apprécier Juliette. À la suite de plusieurs pépins, une amitié naît.
Ce film expose avec originalité des thèmes comme l’intimidation, l’amitié, l’amour naissant, l’homosexualité, l’autisme et la grossophobie. Il prône le féminisme, l’acceptation de soi et différentes notions de la féminité.
L’intimidation que vit Juliette est simplement due à son physique. Juliette grandit et devient plus forte vis-à-vis de ses intimidateurs. Depuis que des moqueries s’acharnent sur Juliette, elle se demande si un jour un garçon pourra tomber amoureux d’elle.
Ô Courant 