Il pleuvait des oiseaux présente un beau contraste entre la jeunesse et la vieillesse, ce qui rejoint un grand public. Les personnages vivent une grande évolution à la suite d’un événement tragique. Ce long métrage de Louise Archambault amène certainement une profonde réflexion sur la vie.
Par Éloïse Lalonde | Arts, lettres et communication
Ce drame a comme trame de fond un incendie qui a affecté il y a plusieurs décennies les habitants d’un village québécois. Une photographe (Ève Landry) se rend un jour sur place pour rencontrer Boychuck, un témoin de l’événement. Il vient cependant juste de mourir.
Elle approche alors deux de ses amis (Rémy Girard et Gilbert Sicotte) qui vivent en ermite en forêt. Se joint à eux une vieille dame (Andrée Lachapelle) qui va bientôt mourir.

TEMPS DE VIVRE
Les acteurs de ce long métrage offrent une performance touchante qui rend ce film réussi. La trame sonore permet de ressentir le contraste de bonheur et de tristesse, en particulier lorsque le personnage de Tom (Rémy Girard) chante avec sa guitare.
Le spectateur se dit au bout de l’histoire qu’il faut profiter de la vie jusqu’à la fin. Le personnage de Marie-Desneige (Andrée Lachapelle) n’a jamais vécu sa jeunesse en raison de l’incendie et tout au long du film elle vit une grande évolution intérieure, une sorte de renaissance. Cette vieille décide malgré tout de profiter de la vie et de revivre sa jeunesse entre autres en tombant amoureuse de Charlie (Gilbert Sicotte).
Le rythme de ce film est lent, ce qui rend plus difficiles la compréhension de l’intrigue et les liens entre les personnages.