Le 8 mars a eu lieu la journée internationale de la femme. Pour souligner cet évènement, Ô Courant a rencontré des femmes inspirantes qui occupent des métiers atypiques au sein de la Ville de Terrebonne.
Par Mégane Garceau
VALÉRIE BALTHAZAR – POMPIÈRE

Valérie Balthazar a choisi d’être pompière pour le positif qu’apporte ce métier. Aider les gens est l’une de ses valeurs. Pour atteindre son but, elle a dû travailler ardemment. Aux études, elle devait être concentrée, déterminée et rigoureuse dans tout ce qu’elle entreprenait. «Il ne fallait pas que je sois prise à défaut, dit-elle. [En tant que femme] nous sommes plus facilement pointable du doigt.»
L’acceptation par les autres est aussi un défi dans ce métier longtemps jugé masculin. À toutes les jeunes femmes qui désirent étudier dans un métier atypique, elle conseille d’être soi-même et de s’écouter. «Les filles, faites-vous confiance! Ne vous mettez pas de limite, conseille-t-elle. Il n’y en a pas.» La pompière explique qu’il y a de la place pour les femmes dans tous les quarts de métier. «Il faut foncer», dit-elle avec assurance.
NANCY CLARK – CHEF DE DIVISION, ADMINISTRATION ET CHANTIERS À LA DIRECTION DE L’ENTRETIEN DU TERRITOIRE

Jeune, Nancy Clark n’était pas intéressée par les milieux de travail féminin. Elle a décidé d’orienter ses études comme technicienne en génie civil. Elle a ensuite suivi une formation partielle en Ingénierie à l’École de technologie supérieure. Son parcours l’a amené à être contremaître des travaux publics, coordonnatrice d’administration et de chantier puis chef de division d’administration et de chantier.
Son début de parcours a été difficile. Elle avait de la difficulté à se faire accepter par les hommes du milieu. «J’ai vécu de l’intimidation», dit-elle avec émotion. Avec le temps, elle a réussi à gagner la confiance de ses compères et à se faire respecter. «Nous, les femmes, avons encore une place à se faire», croit-elle.
Grâce à des femmes inspirantes comme Nancy Clark, de plus en plus de femmes étudient dans les métiers majoritairement masculins. «Fais ce qui te passionne, ne t’arrête pas aux préjugés, dit-elle. Nous sommes parfois des pionnières et on ne s’en rend même pas compte.»
NADINE LUSSIER – DIRECTION DES RELATIONS AVEC LES CITOYENS ET DES COMMUNICATIONS
Nadine Lussier est directrice des relations avec les citoyens et des communications à la Ville de Terrebonne. La proximité avec la population est l’aspect de son métier qui la passionne. «Le fruit de nos efforts transforme la vie du citoyen», dit-elle tout sourire.
Il y a quelques années, que ce soit par l’absence de congé de maternité ou l’inexistence du télétravail, les conditions étaient différentes. «À l’époque, il fallait faire des choix au détriment de notre vie personnelle», note Nadine Lussier. Heureusement, la situation a bien changé et les femmes qui désirent enfanter ne sont plus discriminées dans un poste haut placé. «Il y a eu une transformation», souligne-t-elle.
Selon la directrice, il y a toutefois encore du défi pour les femmes par rapport à l’intégration. «Ce sont des portes à ouvrir, dit-elle. Tout est une question d’ambition.»
Ce texte a été produit en partenariat avec la Ville de Terrebonne pour soutenir les voyages d’Ô Courant à l’étranger. Merci!