Le directeur du Cégep à Terrebonne, Yves Mc Nicoll, occupe sa fonction depuis bientôt deux ans, mais avant il a étudié et travaillé dans plusieurs domaines en plus d’être impliqué socialement.
Par Karianne Thibault
Yves Mc Nicoll aspirait originalement à être médecin. Il a donc commencé ses études en Sciences de la nature, mais s’est ensuite réorienté vers un DEC en Techniques de génie chimique, ce qui l’a mené à travailler dans l’industrie des explosifs. Il s’est cependant vite rendu compte que l’idée qu’il avait du domaine ne représentait pas bien la réalité. Il est donc retourné au cégep pour obtenir les préalables requis pour étudier en biologie à l’université.
Ce parcours atypique lui est utile aujourd’hui comme directeur du Cégep à Terrebonne. «Ça me permet de bien comprendre dans quelles situations peuvent être placés les jeunes actuellement, et bien que ça fasse longtemps de cela, il n’en demeure pas moins que je peux être un exemple d’étudiant qui n’est pas encore au clair avec son choix vocationnel!»
DE RETOUR AU CÉGEP
Yves Mc Nicoll a touché à d’autres domaines avant d’aboutir dans un cégep. Il a travaillé comme chercheur sur le saumon de l’Atlantique, ce qui l’a amené, plusieurs années plus tard, à être pisciculteur!
C’est par la suite qu’il est revenu à l’école, mais cette fois comme enseignant en sciences et technologie au secondaire, puis en biologie au Collège d’Alma, notamment pour les programmes de soins infirmiers et de sciences humaines. Il y a même été conseiller pédagogique, mais durant une courte période.
Puis, il a occupé la fonction de directeur adjoint des études dans deux cégeps très différents, à Baie-Comeau pendant un an et demi, puis à Lionel-Groulx, pendant 3 ans et demi, avant de devenir le directeur du Cégep à Terrebonne.
VISION AMBITIEUSE DU CÉGEP
Le nombre de demandes d’admission augmente chaque année au Cégep à Terrebonne. «On est partis d’un très petit cégep à un cégep de taille moyenne, dit-il. Les indicateurs démographiques font en sorte qu’on est appelés à devenir un cégep de taille importante, et ce, à court terme.»
L’étudiant doit rester au centre des préoccupations de l’établissement, croit-il. «La dynamique qu’on retrouve ici est particulière, elle est teintée d’une certaine jeunesse, dit-il. On le constate visuellement dans nos murs et dans nos installations, mais les gens ont toujours gardé un regard jeune sur le collège. Les profs ici se font un devoir de vous rencontrer, de vous connaître, de vous supporter, ça c’est vraiment intéressant et c’est bien implanté à Terrebonne comme culture.»
VIE PERSONNELLE
En plus d’une vie professionnelle bien remplie, Yves Mc Nicoll est père de quatre enfants. Il prend malgré tout le temps de s’impliquer auprès de différents conseils d’administration et établissements que fréquentent ses enfants. «Mon aînée travaille en ressources humaines tout en complétant une maîtrise. Les trois autres sont tous au secondaire, mais j’ai quand même récemment été nommé membre d’un comité de financement d’une activité humanitaire. J’essaie de m’impliquer au fur et à mesure que mes enfants avancent dans leur cursus scolaire.»
Ayant grandi au Saguenay, Yves Mc Nicoll affirme que l’accès à la nature de cette région lui manque. Adepte de plein air, l’accès à la forêt et aux lacs est un aspect qui lui plaisait particulièrement. Toutefois, il affirme qu’une partie de son entourage vit encore là-bas, ce qui fait en sorte qu’il va encore souvent visiter ce coin du Québec.
Ô Courant 