Entrevue avec Michel Boudrias | Bloc québécois

Voici les réponses de Michel Boudrias du Bloc québécois au même questionnaire soumis aux candidats de la circonscription de Terrebonne des partis représentés au débat télévisé du 10 octobre.

Propos récoltés par Laura Michaud

Quel type de député serez-vous?

Je suis proche du monde. Puis, je vous dirais que mes actions gouvernementales, du moins à la Chambre des Communes, et mes paroles ou décisions sont choisies selon la raison d’État avec un grand É. Ce sont les paramètres avec lesquels j’agis.

Que ferez-vous pour les jeunes de 16-20 ans?

Vous savez, je suis Républicain au sens français du terme, pas Américain, mais au sens Français, c’est-à-dire que l’égalité, la fraternité et la liberté appartiennent à tout citoyen, quel qu’il soit. Donc, je n’ai pas de plan en particulier pour qui que ce soit, mais pour tout le monde. Je pense que la jeunesse a avantage à prendre sa place en politique. Je ne peux pas qualifier que ce serait un projet, mais ce serait mon souhait le plus cher et c’est ce que je m’attelle à faire depuis 2013 à Terrebonne. Intéresser la jeune génération et lui faire comprendre que, peu importe le parti, il faut que les jeunes s’impliquent en politique.

Quels sont les dossiers prioritaires pour Terrebonne?

Ce sont les terrains du champ de tir Saint-Maurice. Ça, ce sont les terrains que vous retrouvez au nord de la 640, à l’extrémité ouest du boulevard des Entreprises, passé le Cégep, jusqu’à Bois-des-Fillions, Lorraine. C’est un ancien champ de tir de la Défense nationale durant la Deuxième Guerre mondiale où ils faisaient des tests de tir de canon pour vérifier si la munition et les obus étaient opérationnels et fonctionnels. Ç’a fait l’objet, avec tous mes prédécesseurs depuis 1960, d’un travail de décontamination et de déminage systématique dans l’optique, éventuellement, de pouvoir rétrocéder ces terrains-là à la Ville de Terrebonne. Ces 78 hectares sont les reins et les poumons de toute la région Métropolitaine. Mais il y a encore des gens qui auraient des visées à développer ce secteur-là. Il faut empêcher ça.

Comment comptez-vous contribuer à faire avancer ces dossiers?

Souvent, les municipalités, dans les cas comme ceux-ci, cherchent à obtenir davantage de pieds carrés à développer. Moi, j’ai toujours résisté à ça et je me suis assuré à ce qu’on se maintienne dans un plan de décontamination et de site sécuritaire à Terrebonne. Quand on parle de rétrocession, l’objectif à terme, et ça peut prendre énormément d’années encore, on parle de rendre le site accessible au public. On parle ici pour les amateurs de la nature: ornithologie, sentiers pédestres, sans plus. Ce n’est pas très dommageable pour l’environnement ce type d’activités-là.

Parmi les thèmes suivants, lequel est le plus important à vos yeux et pourquoi? Environnement, Culture, Économie, Éducation, Santé.

Tous ces thèmes sont très importants, mais je pense que pour se permettre de rêver, d’aller plus loin dans tous ces domaines-là, il faut l’indépendance nationale du Québec. Ce sont les outils qui nous manquent comme société au Québec présentement pour exercer notre droit de gérance, notre droit de vision et d’exercices qui nous sont bloqués à l’heure actuelle. Il y a juste l’indépendance qui puisse nous permettre d’avoir l’autonomie d’agir en fonction de ce que nous sommes dans tous ces domaines-là.

Quelles sont les promesses de votre parti qui vous rendent le plus fier? Pourquoi?

La plus grande fierté, la plus belle promesse que le Bloc québécois a toujours assuré et assumé envers les Québécois, c’est de se tenir debout en toutes circonstances, à chaque moment où le français est menacé par le gouvernement fédéral, à chaque fois où nos prérogatives, nos pouvoirs exclusifs sont menacés, à chaque fois que nos intérêts financiers sont détournés à d’autres fins par les gouvernements fédéraux, on est toujours présents pour veiller au grain et dénoncer ça.

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