L’artiste suisse Pipilotti Rist a exposé ses œuvres d’art au musée d’art moderne Louisiana, situé dans l’agglomération Humlebaek au Danemark, en juin dernier. Ses œuvres interactives étaient au cœur de son exposition. Inspirantes et colorées, son exposition en a fait voir de toutes les couleurs aux spectateurs.
Par Amélie Roy
«C’est son emplacement sur le bord de la mer qui fait la popularité du musée», dit une préposée à l’information. Il est situé dans un grand parc dans lequel sont disséminées plusieurs grandes sculptures.

EXPOSITION PERMANENTE
La collection comprend un peu plus de 4000 œuvres exposées en alternance, complétant avec des expositions temporaires.
Le musée possède les grands noms de l’art moderne, incluant Andy Warhol, Giacometti, Asger Jorn, Picasso, Oldenburg et plusieurs autres un peu moins internationaux.
Les différentes ailes modulables autour de la bâtisse principale accueillent chacune un thème ou sont réservé à un artiste ou un des grands courants de l’art.
La superbe vue sur la mer baltique est une autre raison pour attirer les touristes. Il est possible de la contempler en prenant une pause au Café Louisiana.
«Qu’on puisse apprécier les œuvres autant à l’intérieur du musée qu’à l’extérieur était très intéressant et la vue était magnifique», dit le journaliste d’Ô Courant Stéphane Boies-Althot.

EXPOSITION PIPILOTTI RIST
Les expositions temporaires sont fréquentes au Musée Louisiana. En juin, était à l’honneur le travail de Pipilotti Rist, une plasticienne, productrice, réalisatrice et artiste contemporaine suisse.
«L’exposition sur Pipilotti Rist est notre plus grande attraction du moment», dit la préposée à l’information du musée.
L’une des principales installations de l’exposition est une salle remplie d’une douzaine de lits où les spectateurs peuvent se coucher pour écouter une vidéo projetée au plafond.
Le vidéo projeté donnait l’impression aux spectateurs d’être sous la surface de l’eau. La musique étouffée ainsi que les bruits sourds faisait croire aux personnes dans la salle qu’ils se noyaient. Il y avait des corps nus, jeunes et vieux, en gros et très gros plan.
«On pouvait vraiment vivre l’expérience à fond et s’intégrer dans les œuvres d’art, comme si on en faisait partie», dit une autre journaliste d’Ô Courant, Florence Ringuette.


