Christiania : récit de liberté

Autrefois le quartier militaire de Copenhague, Christiania s’est fait adopter par un groupe hippie en 1971. Le quartier se fait depuis surnommer Freetown (ville libre) et se fait connaître pour ses grandes valeurs comme la liberté, l’amour, l’égalité, ainsi que pour sa vente de drogues douces.

Par Alexia Arseneault-Tardif

Toutes drogues sont interdites au Danemark, mais les drogues douces sont tolérées à Christiania. En permettant aux Danois de s’éclater un peu avec celles-ci, dans un endroit approprié, coloré et euphorique, le gouvernement danois obtient un meilleur contrôle de la drogue dans son pays. Christiania est tout de même une ville très surveillée.

La première pancarte qui indique que le visiteur est bel et bien arrivé à Christiania. Photo: Alexia Arseneault-Tardif.

RICHE EN COULEURS

Nul besoin de porter des lunettes afin de voir en couleur lorsque l’on visite Christiania. Malgré la pauvreté, le minimalisme de la ville, les débris et les déchets, Freetown est une ville riche en couleurs. Les bâtiments sont colorés, il y a murales peintes à la main, les résidents à la personnalité excentrique et l’ambiance de Christiania offrent une expérience utopique. 

On peut aussi dire des résidents de Christiania qu’ils sont très colorés. «Ici, c’est la Freetown, dit une vendeuse de bijoux qui a préféré rester anonyme. On accepte tout le monde, comme ils sont. Si quelqu’un a besoin d’espace, on le lui laisse.» Christiania est une ville où la liberté est la première valeur. Les gens sont libres d’y faire, et d’y être, ce qu’ils ont envie. 

Les résidents s’entraident. Une belle ville qui exploite une façon de vivre léguée par les hippies d’autrefois.

Une des plus belles œuvres d’art située à l’entrée de Christiania. Photo: Alexia Arseneault-Tardif.

ON L’AIME D’AMOUR

Il est impossible de ne pas aimer Christiania. Que ce soit pour fumer un petit joint, boire une bonne bière, marcher des kilomètres dans les champs, jardins et forêts de la ville, ou tout simplement pour admirer les œuvres d’art faites à la main par les résidents, Christiania accueille les touristes et les curieux à bras grands ouverts. 

«J’ai vraiment aimé le côté inclusif de l’endroit, dit un journaliste d’Ô Courant, Stéphane Boies-Althot. Tous les marginaux y ont leur place et c’est parfait comme ça!»

On laisse tous une petite parcelle de notre cœur derrière soi lorsque l’on quitte la ville. C’est le cas d’un autre journaliste d’Ô Courant, Loïc De Angelis, qui affirme que Christiania c’est «un endroit rassembleur, avec des gens très ouverts d’esprit».

On donne un gros câlin rempli d’amour et un bon signe de paix à cette ville hippie!

Une habitation typique dans la ville hippie. Photo: Alexia Arseneault-Tardif.
Un énorme parc, à travers un vieux bâtiment, pour les amateurs de planche à roulettes. Photo: Alexia Arseneault-Tardif.
Alexia Arseneault-Tardif, étudiante du Cégep de Terrebonne, et Luc, surnommé le «pirate», un résident de Christiania, dans son jardin. Photo: Charles Messier.

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