L’asso qui brille dans l’ombre

Les étudiants élisent chaque année cinq personnes qui composeront l’association étudiante, l’AGEECLT. Souvent dans l’ombre, chaque élu a un rôle précis et important à jouer.

Par Louis- Philippe Anctil

La mission de l’asso est vaste. «On veille à ce que les droits des étudiants soient respectés, affirme le responsable à la vie étudiante, Mathieu D’Astous. On veut aussi permettre une belle vie étudiante au Cégep. Donc, non seulement nous organisons des activités, mais nous en finançons aussi.»

«On a tous un rôle à jouer et on a des tâches, mais c’est sûr qu’on va s’aider entre nous, affirme la secrétaire générale, Maude Rousseau. Chacun a son poids dans l’association, on se complète. C’est très fluide entre nous.»

CONCRÈTEMENT

L’asso est accessible et bien présente pour les étudiants. Par exemple, s’il y en a un qui souhaite faire une plainte contre un prof, quelqu’un de l’exécutif va l’accompagner dans sa démarche. Même chose dans le cas d’une révision de notes en fin de session. «Si un étudiant pense que son enseignant a corrigé de façon subjective, il peut remplir un document pour le rencontrer avec un directeur, explique Maude Rousseau. Nous, nous allons les accompagner pour remplir le document et le représenter.»

C’est aussi l’asso qui choisi quels montants recevront les activités qui en font la demande, comme le club de jeux vidéo, mais aussi des voyages. La façon de demander du financement est de faire une demande sur Internet. Comme le Cégep est devenu un établissement vert, il n’y a plus de demandes sur papier.

«Le document est rempli de façon électronique et contient plusieurs informations, dont la description du projet et le montant demandé, dit Maude Rousseau. Ensuite, nous avons une période de deux semaines où l’on prend toutes les demandes de financement et qu’on les vérifie. Nous donnons souvent le montant demandé.»

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Chacun des étudiants de l’asso y consacre en moyenne 5 heures par semaine. Chaque midi, il y a au moins une personne présente dans leur local, dans le but de répondre aux demandes. «Personnellement c’est toujours pendant mes pauses que je suis présente et je viens à toutes les rencontres, témoigne Maude Rousseau. On a un contrat à respecter qui est de 5 heures par semaine, mais je suis présente beaucoup plus souvent.»