Les comédiens de la troupe de théâtre du Cégep à Terrebonne ont présenté la pièce Small Talk de Carole Fréchette devant un public pour la toute première fois le 29 mars.
Par Florence Ringuette
Après des mois de dur travail, des mois de répétitions chaque semaine, les étudiants de la troupe ont finalement performé devant leurs proches. Ils sont repartis avec un grand sentiment de fierté. Mission accomplie!
PRE-SHOW
Une heure avant le début du spectacle, on sentait la nervosité très présente dans la loge des comédiens, mais aussi de la concentration et la volonté de livrer des performances de qualité.
Les étudiants avaient une soirée chargée. En plus de devoir manger en vitesse, ils ont dû s’occuper de leur maquillage, de leurs costumes et ont répété leurs scènes sans arrêt.
«C’est normal d’avoir des papillons dans le ventre, mais il faut apprendre à les faire voler et à utiliser cette énergie sur scène,» a répété le metteur en scène, Stéphane Franche, à sa troupe.
Dix minutes avant d’entrer sur scène, les étudiants attendaient paisiblement dans leur loge. On entendait des chuchotements partout dans la pièce alors qu’ils répétaient leurs répliques pour une dernière fois.
RÉACTIONS
Après cinq minutes sur la scène, la nervosité avait quitté le corps des comédiens pour laisser la place à l’excitation et le plaisir.
Le public a été diverti du début à la fin. Malgré les thèmes lourds abordés, Small Talk est une pièce légère et comique. On entendait des rires et des réactions venant du public tout au long de la représentation.
Sous les applaudissements de la foule, les comédiens ont quitté la scène et ils se sont immédiatement sautés dans les bras pour se faire des accolades.
Les commentaires de l’auditoire après la représentation ont laissé des sourires sur les visages des membres de la troupe. Le public été agréablement surpris par le talent des étudiants.
«J’ai trouvé que l’organisation [de la soirée] était incroyable, confie une spectatrice, Sara Popescu. La pièce était très agréable [et] les sujets abordés très pertinents parce que ce sont des sujets dans lesquels nous pouvons nous reconnaître.»
Ô Courant 