Au diable les restaurants!

Les restaurants possèdent l’art de tromper les consommateurs avec des promotions alléchantes. Elles s’avèrent souvent décevantes lors de la réception de la commande. Cette tactique de vente vise seulement à attirer les plus naïfs.

Par Audrey Garneau

Rien de mieux qu’une bonne poutine en rabais, mais lorsque celle-ci ne détient que cinq ou six morceaux de fromage et une quantité douteuse de sauce, une question s’impose! Est-ce pour attirer de nouveaux clients et empocher une somme particulièrement moins douteuse que la sauce brune?

Évidemment, les commerces prennent avantage à attirer les plus gourmands.

Promo resto-Audrey-20 mars
Photographie comparant le produit en publicité et le produit acheté par le consommateur au commerce attitré. Celle-ci sert à démontrer cette fâcheuse tactique publicitaire qui sert à attirer la clientèle. Photo 1: Publicité de PFK. Photo 2 : Audrey Garneau.

UNE FÂCHEUSE BLAGUE

Blague ou pas, PFK ne s’est pas empêché de se mêler de la partie récemment en affichant ses repas à 5$. «4 savoureux repas», cite l’une des publicités du restaurant, mais est-ce le cas? Il suffit de lever les yeux vers la photo pour y voir clair : PFK s’est joué de leurs consommateurs. Quelques maigres frites, un pain douteux et deux ailes de poulet dégarnies au rendez-vous! Même un repas pour les enfants est plus généreux.

Sur le site Tuango, célèbre site pour les rabais, l’internaute France témoigne de son expérience chez Le Cellier du Roi : «Dès notre arrivée, nous avons senti que l’on nous mettait à l’écart de la majorité des gens comme s’il y avait une section coupon Tuango qui à mon avis est de fort mauvais goût.» Ce n’est pas très sympathique lorsqu’une personne veut profiter d’un repas moins cher.

2 POUR 1

Deux pizzas pour le prix d’une est une offre bien tentante d’un premier coup d’oeil. Qui ne s’est jamais laissé tenter? Très peu. Il y a surtout une chance sur deux que le résultat de ces deux pizzas ne soit pas celui estimé sur la page couverture d’une brochure publicitaire. Rien n’est plus décevant que trois pepperonis sur une pizza complète et une pâte mince comme l’auriculaire.

Bref, il vaut mieux s’armer de patience et apprendre de nouveaux mets typiques culinaires plutôt que de se fier à ces rabais de mauvais goût. Hélas, comme toujours, quelques restaurants réussissent à sortir du lot en conservant leurs délicieuses promesses, mais, tôt ou tard, ils finiront dans ce cercle vicieux de la marchandise.

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