François Bellefeuille a fait une prestation extraordinaire lors de son spectacle, le 7 février au Zénith, à Saint-Eustache, Le plus fort au monde. Par contre, c’est le public qui s’est musclé la mâchoire cette soirée-là. Il a su faire rire son public aux éclats, du début jusqu’à la fin.
Par Véronique Lehoux
Ce que j’apprécie le plus de cet humoriste, c’est surtout que son type d’humour est bien particulier et regroupe en même temps les stéréotypes des Québécois, c’est-à-dire crier et se plaindre de tout. Or, l’exagération est telle que tout ce qu’il dit devient hilarant.
PREMIÈRE PARTIE
La dure tâche de réchauffer la salle et la foule était celle de Pierre-Luc Pomerleau, humoriste de la relève. Offrant un style anecdotique, il a provoqué instantanément des fous rires dans la salle. Cet homme a mis le feu sur scène en offrant une performance dynamique, courte et solide, comme on les aime.
MISE EN SCÈNE
François Bellefeuille a su faire voyager son public à travers son enfance, grâce aux images diffusées sur l’écran derrière lui et ses explications à faire mourir de rire. Quand il expliquait quel type d’enfant de huit ans il était, plusieurs dessins que ce dernier avait faits défilaient en même temps. De ce fait, le public se mettait plus facilement dans le contexte de la blague.
Aussi, un court-métrage de ces dessins ont clos le spectacle de cet humoriste extraordinaire. Des dessins hilarants qui ont fait rire la salle, du début à la fin. Il n’aurait pas pu terminer son spectacle sur une meilleure note que cette dernière.
Ô Courant 