Le 2 novembre, de 17 h à 1 h du matin, des étudiants de tous les programmes se sont réunis pour le plaisir de la création littéraire lors d’un événement nommé Nuit d’encre. Voici un texte de Luca Garofano qui devait écrire une lettre d’excuses originale tout en faisant référence à certains textes proposés. Saurez-vous trouver les références à Brel, à Laclos, à Piaf?
Oh! Oh comme je me morfonds de mes actions! Puisses-tu, de l’énorme générosité de ton cœur, me pardonner, ici, maintenant, aujourd’hui. N’ai-je pas été ton fidèle compagnon? N’ai-je pas accompagné tes jours heureux comme tristes? N’ai-je pas attrapé tout ce que tu me lançais? Oh! Oh comme mon coeur est en douleur à cause de nos sournoiseries! Je ne peux te voir ainsi, les yeux réprobateurs et le ton montrant la déception. Mon âme pleure, car plus jamais nous n’irons marcher au clair de lune ou au lever du soleil. Oh! Oh des douces caresses de tes mains, plus jamais je ne profiterai. La douce embrasse de ton corps à jamais je dois oublier. Ma plume, aussi habile soit-elle, ne peut exprimer mon désarroi. Oh! Oh mon ami, mon camarade, mon soleil, mon chou, mon maître, plus jamais je ne laisserai la sauvagerie en moi faire un tel chaos dans ta demeure. Papier de toilette, je ne mangerai point! Oh! Oh comme je veux te dire ces mots doux qui me pendent aux lèvres. Je veux te dire… Laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre, l’ombre de ta main, l’ombre de ton chie… euh… laisse faire. Oh! Oh si je ne t’aime pas de tout mon cœur, je ne m’appelle pas Capitaine Biscuit. Bref, peu importe si tu m’aimes, je me fous du monde entier. Laisse-moi de dire… Wouf!
– Capitaine Biscuit
P.-s. : Je suis désolé d’avoir mangé le coin de la feuille aussi…
Nuit d’encre: Strophes de chansons
Ô Courant 