Toujours prêt à courir

La saison du cross-country vient de se terminer. Les membres de l’équipe de cross-country du Cégep à Terrebonne se sont entraînés rigoureusement afin d’en arriver là. Frantz Lessard, capitaine de l’équipe des hommes, répond à nos questions sur la pratique de ce sport.

Par Mégane Garceau & Karianne Thibault

Combien de temps considères-tu que ça prend afin d’être prêt pour un cross-country?

Ça dépend pour qui et ce que la question implique. Si c’est une question d’être entraîné physiquement pour un cross-country, ça peut prendre quelques semaines jusqu’à des mois. Si c’est une question de temps pour se réchauffer avant la course, un petit 8-10 minutes pour les calibres moyens, c’est bon. Je précise le calibre, car j’ai entendu dire que certains coureurs de haut calibre peuvent commencer une heure avant, et prendre cette heure au complet pour se réchauffer.

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Frantz Lessard, capitaine de l’équipe masculine de cross-country du Cégep régional de Lanaudière, traverse la ligne d’arrivée. Photo: Isabelle Hamon et Amélie Laprade.

Quelles blessures pourraient être reliées à une mauvaise préparation?

Il y a la périostite. Ça inflige une douleur près du tibia, et si on continue à courir dessus sans égard à sa blessure, elle peut se transformer en microfracture. Autrement, j’imagine que de se blesser un muscle dû à un étirement incomplet au préalable est possible, et si on ne renforce pas le pied au niveau de la cheville, il est possible de se fouler le pied assez facilement sur les terrains accidentés.

Vous entraînez-vous sur différents reliefs de terrain?

Oui, et cela est d’une grande importance pour nous au cross-country, car le terrain peut être autant de l’asphalte (le moins possible dans ce cas) que du gazon, de la terre, du chemin de gravier, en forêt avec les racines, aux faux plats, etc. Dans nos entraînements, nous avons une pratique intérieure (terrain plus dur) par semaine, une pratique extérieure qui change parfois de lieu (soit en forêt, sur les chemins de gravier ou sur du faux plat de gazon en pente). Pour la longue distance la fin de semaine, notre entraîneur nous encourage à courir la Trans-Terrebonne, car elle est un excellent exemple du terrain type du cross-country.

Si le cross-country vous intéresse, n’hésitez pas à vous y inscrire dès la saison prochaine!

À lire aussi : Le cross-country, comment bien s’y préparer?

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