Tortues à l’infini de John Green, paru en 2017, est un vent de fraîcheur qui personnifie la maladie mentale. La septième œuvre de l’auteur américain et son premier roman depuis Nos étoiles contraires (2012) a tout pour plaire aux admirateurs de John Green.
Par Amélie Roy
Ce roman met en scène Aza Holmes, une anti-héroïne, aux prises avec une maladie mentale. Elle et sa meilleure amie tenteront l’impossible pour retrouver un riche homme d’affaires disparu dans la nature à la suite d’une fraude fiscale. Elles traversent plusieurs épreuves en passant par l’amour, les blessures et le deuil.
THÈMES PRINCIPAUX
Ce livre traite la maladie mentale brillamment. John Green décrit d’une main de maître le cheminement intérieur du personnage. Le lecteur n’est pas porté à juger Aza. Au contraire, il comprend.
L’un des thèmes principaux est la quête identitaire. L’anti-héroïne se trouve en cherchant le père de Davis, celui qu’elle aime. Le récit complet est basé sur le voyage du lecteur dans les pensées d’Aza.
L’auteur s’est, encore une fois, surpassé en livrant une histoire d’amour touchante et atypique. Les démons intérieurs de la jeune Aza l’empêcheront d’être réellement avec Davis. Elle devra lutter contre ses autres «moi» pour avoir le contrôle de son corps.
PALMARÈS DE SES ŒUVRES
L’auteur a écrit sept chefs-d’œuvre, tous plus intéressants les uns que les autres. Son premier roman, Qui es-tu Alaska? (2006) est une œuvre littéraire originale et emporte le lecteur dans un autre monde, celui d’Alaska Young. Nos étoiles contraires, sorti en librairie en 2012, restera le plus acclamé par le public. Tortue à l’infini, sa plus récente œuvre, présente un personnage et un récit tout aussi intrigants et mystérieux qu’Alaska Young, Margot Spiegelman ou Hazel Grace Lancaster.