Durant la journée APM du 18 septembre, plusieurs membres de la Fondation David Suzuki du cégep ont redonné une nouvelle vie à la plate-bande en face de la clinique dentaire.
Par Alexandre Carrière
Il y a de cela un an, la Fondation David Suzuki du cégep a pris comme initiative d’apporter un peu de verdure aux alentours de l’école en aménageant une plate-bande. Cependant, durant la période estivale, une grande quantité de mauvaises herbes a pris d’assaut le petit jardin qui ressemblait davantage à une jungle! Des travaux de rafraîchissement étaient donc nécessaires.
Un groupe formé d’une dizaine de membres de la fondation, avec l’aide d’Ariane Poupier et de ses nombreuses connaissances en botanique, a pu, dans le petit espace en face de la clinique dentaire, séparer la mauvaise herbe de l’asclépiade, plante plantée l’année dernière et qui est essentielle à la reproduction du Monarque.

QUI RESTERA DANS LA COURSE ?
L’asclépiade étant omniprésente dans la petite parcelle de terrain, Ariane a eu l’idée de séparer le jardin en plusieurs parties. Dans certaines, l’asclépiade serait conservée tandis que les autres espaces accueilleraient de nouvelles plantes.
La terre étant de bien piètre qualité, les jardiniers d’un jour ont retourné et mélangé la terre avec de l’eau et de l’engrais pour l’enrichir et ainsi offrir aux plantes les nutriments nécessaires à leur bon développement. Étant conscients des risques liés à l’usage d’engrais au nitrate, les membres ont opté pour du fumier de poule, plus écologique et tout aussi efficace.

DE NOUVEAUX ARRIVANTS
Après avoir déterminé les endroits qui accueilleront les nouvelles plantes et sous l’œil bien attentif d’Ariane, les jardiniers ont réparti les différentes plantes à leur disposition dans les espaces libres, plantes qui d’ailleurs étaient recyclées. Elles proviennent de Lyne Couture, enseignante en Techniques d’hygiène dentaire.
Dans le but d’avoir un jardin durable, les membres ont opté pour des vivaces (notamment du lilas), des plantes durables qui reviennent d’année en année et qui nécessitent moins d’entretien. Ces plantes, tout comme l’asclépiade, qui prend déjà une bonne partie du jardin, repousseront l’été prochain et apporteront de la couleur au jardin.
Après environ deux heures de labeur, le rajeunissement de la plate-bande est terminé. La prochaine étape est de s’assurer que tout ce travail n’aura pas été fait en vain et que ces modifications sauront résister à la rudesse de l’hiver québécois.