En cette chaude période électorale, je me suis questionnée sur les projets que je lancerais si j’étais première ministre.
Par Maude Jasmin
Comme tous les quatre ans, nous sommes bombardés de promesses de la part des politiciens. J’ai donc rassemblé les promesses qui me semblent être les plus pertinentes pour la société québécoise actuellement.
MES PROJETS SOCIAUX
L’investissement dans l’amélioration de nos CHSLD serait un de mes projets importants. Les gouvernements actuels ont beau investir dans nos CHSLD, ce n’est pas suffisant. Nos aînés crèvent de chaud dans des centres mal climatisés et le personnel, en plus d’être insuffisant, est mal équipé. En juin 2018, 50% des CHSLD dans Lanaudière étaient classés comme étant «en mauvais état».
Mon second projet serait d’augmenter les allocations familiales. Une famille moyenne ayant deux enfants en bonne santé et un revenu moyen de 59 800$ par année recevra une subvention de 265$ par mois (3180$/année). C’est peu sachant que pour un seul enfant il faut prévoir 10 000$ par année. Saviez-vous qu’un foyer québécois dépense en moyenne plus de 84 000$ par année pour vivre ? Il est donc impératif d’augmenter l’allocation familiale pour augmenter la qualité de vie de nos foyers.
MES PROJETS ENVIRONNEMENTAUX
Les médias en parlent sans cesse, il faut faire quelque chose pour freiner le réchauffement climatique. Ce qu’on appelle la «Terre étuve» est plus près qu’on ne le croit. Je m’engagerais donc à financer les compagnies désireuses d’innover dans le domaine de la protection de l’environnement.
Je ferais également des lois imposant des amendes aux marchés proposant des sacs de plastique et à ceux proposant des pailles de plastiques.
Le Québec dispose actuellement d’un surplus budgétaire de 6 G$, mais les projets évoqués précédemment vont coûter cher et, pour équilibrer, je ferais augmenter les taxes pour les mieux nantis (salaire brut de 100 000$ par année et plus).
Je réduirais aussi le salaire des médecins, qui a trop augmenté malgré une diminution du nombre de patients pris en charge, afin que la rémunération soit équivalente au travail effectué ainsi que pour inciter les médecins à prendre plus de patients.
Pour terminer, un mot sur Mme Lise Payette, décédée le 5 septembre. J’ai une pensée pour cette inspirante politicienne et féministe québécoise qui aurait bien aimé, j’en suis sûre, être première ministre.