J’ai eu la chance d’assister à la conférence de Mélissa de La Fontaine lors de la Semaine des éveilleurs de conscience au cégep à Terrebonne: Tendre vers le Zéro Déchet.
Par Richère Lafleur
Cette conférence m’a ouvert les yeux et le cœur sur l’enjeu de l’environnement. Oui, nous faisons notre possible pour composter, recycler, ne pas prendre de sacs en plastique, mais Mélissa de La Fontaine a marqué un point: cette attitude éco-responsable ralentit le problème, mais ne le règle aucunement.
De grands terrains de notre terre servent maintenant de sites d’enfouissement, où un tas de matières organiques s’y retrouvent entassées et ne peuvent donc pas avoir accès à l’air qu’il leur faut pour se désagréger. C’est un problème sans fin.
Chacun de nous devrait prendre un moment pour se questionner sur son rôle en tant que citoyen et en tant qu’humain afin de faire beaucoup plus que chacun ne le fait en ce moment.
BÉA JOHNSON, UNE INSPIRATION
C’est Béa Johnson, une blogueuse et conférencière spécialiste du mode de vie Zéro déchet qui a inspiré Mélissa. À la suite d’une réflexion, elle a décidé de vivre en produisant le moins de déchets possible.
Dès le début de la conférence, elle nous met en confiance, nous fait rire et nous rappelle que nous pouvons prendre et laisser, qu’elle est venue nous faire part de son expérience et que chacun a ses limites. Elle nous dit aussi qu’il n’y a pas de règlements dans le zéro déchet, mais seulement des choix. L’important est de faire son possible afin de réduire notre empreinte écologique par l’entremise d’habitudes qui durent.
Il y a 5 règles à suivre afin d’atteindre le zéro déchet
- Refuser les choses dont on n’a pas besoin (cadeaux, échantillons, gratuités).
- Réduire notre consommation de produits matériels.
- Réutiliser (trouver une deuxième vie aux objets usagés ou endommagés).
- Recycler.
- Composter.
Ces règles sont toutes simples et la seule chose dont nous avons besoin pour les appliquer est de la bonne volonté. Le mode de vie zéro-déchet ne coûte pas plus cher. Au contraire, il permet même des économies, et ne prend pas plus de temps dans nos vies.

POUR UNE ALIMENTATION EN VRAC
Ce mode de vie prône l’alimentation en vrac; pour éviter de créer des déchets avec l’emballage des aliments, il est possible d’aller faire son épicerie un pot Mason à la main, et un sac en tissu dans l’autre.
Des marchés sont spécialisés dans l’alimentation en vrac, mais il est également possible de proposer gentiment à des marchés qui ne connaissent peut-être pas le mouvement sans déchet de coopérer dans votre démarche lors de vos achats.
Il est bon à savoir que la MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec) n’interdit aucunement de se procurer des produits dans nos propres contenants. Le seul règlement est que le contenant doit rester de notre côté du comptoir, car il ne doit pas contaminer les produits. Par exemple : dans une boucherie, le commis peut nous tendre la viande et la mettre dans notre plat, mais le plat ne doit pas aller du côté du commis.
Se procurer des fournitures réutilisables comme des sacs « ziploc » en tissu, des tapis de silicone au lieu du papier parchemin, faire ses propres produits nettoyants et ses propres cosmétiques sont aussi de bons moyens de faire une différence.
Je pourrais écrire encore beaucoup sur tout les trucs et solutions écologiques que la conférencière nous a transmis, mais je vous invite à aller regarder des documentaires, visiter la page Facebook de Mélissa et plusieurs autres dans ce genre qui pourraient fortement vous aider à commencer ce mouvement. Pour ma part, je m’y lance, car de petits gestes peuvent signifier beaucoup pour notre planète.
Pour terminer, voici une vidéo qui nous a été présentée à la fin de la conférence. Elle nous montre toutes les ressources et l’énergie déployée pour une simple cuillère en plastique. Pourquoi ne pas utiliser sa cuillère en métal dans ce cas?