Le film Le trip à trois réalisé par Nicolas Monette en décembre avec la participation de l’humoriste Martin Matte et de l’actrice Mélissa Désormeaux-Poulin est en-dessous des attentes du public québécois. L’œuvre montre plusieurs clichés et scènes prévisibles alors que le sujet du film est supposé être comblé de moments excitants et au-delà de l’ordinaire.
Par Alex Robitaille
La comédie québécoise met en scène le plaisir sexuel dans une vie banale. Estelle (Mélissa Désormeaux-Poulin), mère de famille ayant une vie ordinaire se pose des questions sur son estime d’elle-même à la suite de la découverte d’un objet sexuel que cache son mari Simon (Martin Matte). Elle décide de trouver un moyen pour retrouver sa confiance: un trip à trois.

L’HISTOIRE
La chronologie du film paraît lente en raison des lieux de l’histoire qui se limitent à quelques-uns. Les scènes se passent pratiquement toujours dans le bureau d’Estelle, dans sa maison ou au travail de son mari Simon.
Les péripéties se ramènent souvent aux mêmes problèmes. Estelle essaie d’atteindre son objectif, trouver une partenaire pour son projet, mais il y a souvent le même obstacle: la patronne d’Estelle (Karine Gonthier-Hyndman). Le film tourne alors autour du pot.
Par contre, certaines scènes sont impossibles à oublier comme quand Simon crit dans sa voiture lorsqu’il apprend que sa femme veut faire un trip à trois.
DES RÔLES DÉCEVANTS
Les acteurs principaux sont des stéréotypes du cinéma québécois. Ce sont des rôles qui ne correspondent pas avec leur personnalité.
L’étincelle habituelle que crée Martin Matte à l’écran est éteinte, le film s’intéresse plus au rôle d’Estelle, ce qui est contrariant, car un problème conjugal comme celui-ci devrait toucher autant les deux partenaires du couple.