Philippe Brach revient en force avec son troisième album, Le silence des troupeaux, tout en continuant à explorer le folk, style populaire et réclamé par les Québécois.
Par Loïc De Angelis
Doté d’une voix charmante, le jeune homme de 28 ans essaie, avec sa guitare et une belle plume, d’amener son public dans un autre univers tout en évitant le virage pop. Philippe Brach aborde des sujets tels que la guerre, son cœur brisé et son amertume. Le résultat de ce mélange thématique est remarquable.

DOUCE MÉLANCOLIE
Débutant son album avec une piste instrumentale accompagnée de voix résonantes et de sons abasourdissants de violons, Brach réussit à déboussoler dès la première chanson.
Tout au long de l’écoute, il intrigue et pousse à continuer à écouter l’album. «Cantique de l’abandon» est la seconde chanson instrumentale et la dernière de l’album.
Les sons consternants d’instruments d’orchestre déstabilisent à la première écoute. La musique conjuguée à sa voix plaisante donne un bien-être sensationnel à celui qui l’écoute. Le son du disque se développe clairement de chanson en chanson, que ce soit par l’ajout des voix d’une chorale ou d’orchestre.
L’artiste décide de conclure l’album avec une instrumentation calme de batterie et de guitare ainsi que des paroles attristantes, mais satisfaisantes qui contribuent à la belle fin de l’album.
UN ÉPANOUISSEMENT
Le résultat final de cet album prodigieux est frappant et majestueux. L’amalgame de ses harmonieuses mélodies moroses et de ses puissants riffs de guitare transporte dans la tête de l’artiste en fête.
Le silence des troupeaux est un court récit enchanteur et personnel. Sa douce sobriété est clairement appréciée. Meilleur album de Philippe Brach? Certainement.