Roxanne Passos, avocate en droit de l’environnement, a donné une conférence sur les organismes génétiquement modifiés le 10 novembre dernier à l’occasion de la Semaine de la philosophie au Cégep de Terrebonne.
Par Ariane Maillet
L’avocate au Centre québécois du droit de l’environnement a discuté avec les étudiants pour les aider à comprendre ce qu’est un OGM et les sensibiliser à ce sujet. Plusieurs aliments populaires comme le maïs, le soya et le canola sont souvent génétiquement modifiés.
POURQUOI LA CONTROVERSE ?
Mme Passos a mis de l’avant que l’utilisation des OGM est controversée. Plusieurs aspects de leur exploitation posent problème à certains, où le contraire pour d’autres. Ce que les gens critiques sont l’absence de considération des retombées sociales et économiques, le manque de transparence, la proximité des institutions gouvernementales avec l’industrie et le principe d’équivalence substantielle.
L’étiquetage obligatoire des aliments après 1% de changement dans leurs composantes génétiques. Au Canada, ce n’est pas encore obligatoire, mais certaines compagnies le font tout de même. Certains citoyens revendiquent donc que les consommateurs puissent acheter des aliments génétiquement modifiés ou non.
POUR QUAND AU QUÉBEC ?
Roxanne Passos s’est prononcée par rapport aux délais avant la mise de l’avant d’une loi sur l’étiquetage. «Je pense que c’est une question de temps parce qu’il y a vraiment beaucoup de citoyens qui sont en faveur et qui demandent l’étiquetage obligatoire.» Certaines personnes ont d’ailleurs déjà posé des actions concrètes à ce sujet, selon Mme Passos. «Il y a même, je crois, une pétition qui a été déposée récemment à l’assemblée nationale pour demander au gouvernement du Québec d’imposer une réglementation obligatoire.»
Ô Courant 
Excellent texte, très intéressant.
J’aimeJ’aime