Engouement pour la cigarette électronique dans Lanaudière

La cigarette électronique est de plus en plus populaire au Québec. La région de Lanaudière ne fait pas exception avec ses 17 magasins d’articles pour vapoteurs qui ont poussés un peu partout sur le territoire.

Par Joanny Verreault | Arts, lettres et communication

Depuis sa sortie sur le marché québécois en 2012, le produit touche, à ce jour, une grande variété d’individus. «Plus de 27% des élèves du secondaire ont déjà fait l’usage de la cigarette électronique au Québec, au cours de la vie, comparativement à 15% pour le reste du Canada», atteste l’Institut national de santé publique du Québec.

Engouement pour la cigarette électronique dans Lanaudière. Photo: Joanny Verreault.

ALTERNATIVE AU TABAC

La hausse de l’utilisation de cette cigarette doit en partie sa popularité aux fumeurs de tabac qui se cherchent une façon d’arrêter de fumer. En effet, «43 % des fumeurs interrogés ont arrêté le tabac grâce à la e-cigarette avec nicotine», dévoile une étude menée à l’Institut thoracique de Montréal.

Comme à chaque fin de semaine, Frédérick Dubé, ancien consommateur de tabac, dévisse sa cigarette électronique, saisit son nouveau flacon de nicotine au goût de framboise et le verse méticuleusement à l’intérieur de celle-ci. Il confie que son emploi a causé des changements dans son quotidien. Le jeune homme affirme «qu’avant, c’était plus un handicap dans [sa] routine, parce qu’il faut trouver des moments et des endroits appropriés pour fumer. C’est sûr que la cigarette électronique n’est pas encore acceptée de façon unanime, mais c’est quand même mieux perçu et plus toléré de vapoter en public que de consommer du tabac, surtout à cause de l’odeur.» 

Hausse du nombre de vapoteurs dans la région de Lanaudière. Photo: Joanny Verreault.

RESSORTIR DU LOT

La tendance à la hausse de l’utilisation de la cigarette électronique entraîne une augmentation du nombre de boutiques spécialisées dans la région de Lanaudière. Pour se démarquer de ses compétiteurs, VapeKing, à Sainte-Julienne, s’investit beaucoup sur l’expérience que vit le client en magasin.

Karoline Otis, une employée de la boutique, explique le procédé utilisé lors d’une interaction avec un nouveau client. «La première chose sur laquelle on se renseigne c’est si le client a déjà vapoté et quelles sont ses attentes vis-à-vis du produit. En sachant cela, c’est donc plus facile de le conseiller et de lui trouver les produits qui lui conviendront le mieux.»

La diversité et l’abondance des produits offerts est également un atout pour se distinguer des autres magasins spécialisés de la région. Les commerçants ont le choix d’offrir plus de 7000 arômes de liquides différents.

Nombre de magasins d’articles pour vapoteurs par région au Québec. Infographie: Joanny Verreault.

SUIVRE LA MODE

«La nette augmentation de sa popularité s’expliquerait par un accroissement de la publicité et une hausse des réseaux de distribution, ce qui la rendrait plus attrayante et accessible», explique l’Institut national de santé publique du Québec. En plus de réduire la dépendance au tabac, elle «reproduit le geste de plaisir. Pour un fumeur, ce n’est pas juste une dose de nicotine, c’est un plaisir aussi», éclaircit un représentant de compagnie anonyme.

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