L’organisme Niños de Guatemala est installé dans la ville d’Antigua depuis 2006 et vient en aide aux enfants Guatémaltèques en tentant de réduire à sa façon la pauvreté du pays. 11 étudiants du Cégep de Terrebonne ont passé un moment avec des membres de cette fondation.
Par Étienne Bonenfant | Arts, lettres et communication
Une guide attendait les étudiants aux bureaux de Niños de Guatemala. Elle était accompagnée d’un bénévole Français venu s’installer au pays pour aider l’organisme. Ils ont ensemble présenté au groupe les facettes de leurs activités à travers un tour guidé des installations de l’organisme.
La visite a débuté à l’hôtel Good Hotel Antigua, dont tous les profits sont redonnés à Niños de Guatemala. Il sert d’hébergement luxueux aux touristes désirant les encourager. Les employés de l’hôtel sont d’ailleurs des parents d’enfants fréquentant leurs institutions scolaires, embauchés pour les aider à appuyer leurs enfants dans leur parcour scolaire.

TOUJOURS PLUS D’ÉCOLES
Trois écoles ont été construites depuis la fondation de Niños de Guatemala, en 2006. L’école Nuestro Futuro (Notre futur) a accueilli les onze étudiants de Terrebonne, éblouis par les enfants tous aussi brillants que le bleu rayonnant des murs de l’édifice par cette journée pourtant pluvieuse. Les élèves suivaient un cours d’informatique, l’un des nombreux apprentissages maintenant indispensables aux nouvelles générations de travailleurs. L’anglais est aussi enseigné aux enfants en plus des matières de base, des arts et des sports.
Les bénévoles s’impliquant auprès de la fondation servent principalement d’accompagnateurs pour les enfants fréquentant leurs écoles. Ils peuvent par exemple assister les enseignants dans leurs cours d’anglais ou d’informatique ou encore devenir tuteurs pour aider les élèves après les cours.
RÉDUIRE L’ANALPHABÉTISME
Niños de Guatemala tente de réduire le haut taux d’analphabétisation régnant sur le pays à cause de la pauvreté touchant la moitié de la population. De tous les enfants du pays, moins de 40% poursuivent leurs études après l’école primaire, selon l’organisme. Les jeunes manquent de modèles et se limitent à rêver aux métiers leur semblant plus accessibles autour d’eux, mais les employés et bénévoles de Niños de Guatemala tentent de leur faire comprendre l’importance d’avoir des rêves et de les rendre accessibles dans leurs imaginaires.
L’organisme n’a certainement pas fini de faire régner l’espoir pour plusieurs familles du Guatemala grâce à ses trois écoles publiques donnant accès à une éducation pour 500 enfants, mais aussi grâce aux 60 emplois créés par la fondation et ses établissements.