7 faits surprenants au Guatemala

Quand nous arrivons dans un pays si différent du nôtre, certaines choses nous marquent plus que d’autres. Voici 7 faits surprenants observés dans les villes d’Antigua et de San Pedro au Guatemala.

Par Sandrine Ouellet | Arts, lettres et communication

1. Jeter son papier de toilette à la poubelle est obligatoire.

Il est conseillé de suivre cette règle pour éviter les situations gênantes, comme un débordement… La raison: le système d’aqueducs est différent du nôtre. Les sacs de poubelles sont heureusement traités à cet effet, donc peu d’odeurs désagréables n’en sortent. Il se pourrait aussi qu’il n’y ait pas de chasse d’eau sur certaines toilettes. Il faudra peut-être la chasser avec un gallon rempli avec l’eau d’un baril proche de la cabine. Par ailleurs, il est nécessaire de toujours traîner son propre papier et son antibactérien puisqu’il n’y a souvent pas de papier ni de lavabo pour se laver les mains.

2. Manger dans un restaurant avec des chiens errants.

Il y a un chien errant pratiquement à chaque coin de rue et ceux-ci entrent souvent dans les commerces et les restaurants. Les propriétaires les chassent, mais le temps qu’ils s’en rendent compte, le chien aura déjà pris quelques bouchés avec les clients, s’ils le veulent bien. Ils sont si mignons qu’ils donnent envie d’être ramenés au Canada!

Les chiens errants sont nombreux au Guatemala, même dans les restaurants. Photo: Sandrine Ouellet.

3. Aller dans un marché et y apercevoir des viandes à l’air libre.

Des dames tentent de faire fuir les insectes avec leur tapette à mouches enveloppée d’un sac plastique, qu’elles font remuer au-dessus des aliments, de la viande en particulier. Les poulets sont bien écartés sur les comptoirs et leurs pattes reposent dans un grand bol. Les poissons sont couchés devant leurs futurs consommateurs en sueur. Ces marchés achalandés par la communauté guatémaltèque dégagent des odeurs, certaines plus spéciales que d’autres, comme celles des viandes exposées à la chaleur du jour. Les habitants en mangent et ils ne semblent pas être malades.

Marché public de la ville d’Antigua au Guatemala. Photo: Sandrine Ouellet.

4. Payer plus cher que les habitants pour des transports et des activités.

Les touristes sont facilement détectables par les vendeurs de la place et ils représentent une bonne source de revenus. Les plus naïfs peuvent se faire avoir par des commerçants rusés. Les coûts des transports et des activités peuvent être plus élevés pour les touristes que pour les habitants du coin, surtout si l’argent américain est utilisé au lieu des quetzales, la monnaie nationale. Certains commerçants s’essaient et si le touriste détecte le piège, ils tournent parfois la situation à la blague. Dans certains endroits, c’est cependant clairement indiqué qu’il y a un prix pour les Guatémaltèques et un autre pour les touristes puisque ces derniers ont des moyens beaucoup plus grands pour payer les activités offertes.

5. Croiser des dos d’âne toutes les cinq minutes.

Les dos d’âne permettent de ralentir la circulation, mais peuvent donner le mal des transports à ceux qui ont le cœur sensible. Ils sont présents en grand nombre sur les routes. Des Gravol à portée de mains lors de longs voyages en minibus peuvent être bien pratiques, car celles-ci ne font pas seulement passer le dos d’âne, ils essaient aussi de les contourner. Par ailleurs, seulement les personnes à l’avant ont l’obligation de s’attacher.

6. Trouver des citrons est une mission impossible.

Il est mieux d’opter pour des limes que pour des citrons pour ne pas perdre de temps puisque je n’en ai vu aucun! Si vous en avez déjà vu là-bas, écrivez-moi pour me dire où!

7. Revenir au pays fait réaliser beaucoup de choses.

Ce voyage m’a fait grandir et m’a ouvert les yeux sur bien des choses. Dans mon cas, le choc culturel ne s’est pas produit là-bas, mais plutôt en revenant. Les gens sont chanceux au Canada, mais n’apprécient pas assez ce qui leur est offert. Au Guatemala, ils s’amusent avec un rien, travaillent dès leur jeune âge et ont peu d’éducation. Par contre, ils s’aiment, ils aiment les gens d’ailleurs et ils aiment la vie du mieux qu’ils peuvent. Ils continuent de travailler fort pour atteindre des buts et se laissent porter par leur destin tout en restant des gens hyper généreux et inspirants.

Aime Arts, lettres et communication sur Facebook !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.