Réflexion sur l’environnement

Il n’est plus nécessaire de mentionner les causes des changements climatiques à grands coups de tambours tout en prononçant un discours alarmiste. En tant qu’étudiant et citoyen instruit, nous sommes tous à l’affût de ce qui concerne la hausse du niveau de l’eau, l’augmentation de la température globale, l’émission des gaz à effet de serre et j’en passe.

Par Kevin Philibert | Fondation David Suzuki du CRTL

J’ai souvent l’impression que ce type de discours nous force à nous sentir mal à l’aise vis-à-vis de notre mode de vie extravagant, pris au piège dans une société de consommation qu’on nous a imposée. Peut-être me serais-je senti plus interpellé si on m’avait dit à quel point c’était réel, plutôt que de me dire une série de statistiques que je ne comprenais pas. Pour m’en rendre compte, j’ai dû voyager un peu et, heureusement, ça m’a ouvert les yeux sur les enjeux environnementaux que nous, notre génération, aurons à affronter durant les prochaines années. C’est pourquoi j’ai rejoint le comité de la Fondation David Suzuki du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne.

Un des principaux problèmes est que nous ne concevons pas les changements climatiques comme un phénomène concret. Ils sont futiles, nébuleux et, surtout, les impacts majeurs ne se ressentiront certainement pas avant des années encore, chez nous, au Québec. Même s’ils se faisaient ressentir, changeraient-ils réellement notre mode de vie de manière considérable ? J’ai peine à y croire.

Cependant, il suffit de se sortir la tête du sable pour comprendre qu’ils se font réellement ressentir ailleurs dans le monde et ça, nous en sommes tous responsables. Et c’est sur ce point que j’aimerais insister. Si, à la place de m’exposer les statistiques concernant l’augmentation de la température globale de deux degrés, l’élévation du niveau de la mer d’un mètre et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre engendrés par la « race » humaine, on m’avait prévenu que c’est du devoir et de la responsabilité de tout citoyen de lutter contre le réchauffement climatique, car la nature est un patrimoine commun, peu importe qui nous sommes, où nous sommes, quelle langue nous parlons, de quelle race nous sommes, à quelles idéologie ou confession nous souscrivons, probablement que l’impact sur mon comportement aurait été plus significatif.

Comme dit un proverbe écolo, «nous n’héritons pas de la terre de nos parents, mais nous l’empruntons à nos enfants». Je crois que, vu sous cet angle, il est difficile de ne pas vouloir en faire une histoire personnelle.

PRENDRE CONSCIENCE DE L’IMPACT QUE NOUS AVONS

Dans le même ordre d’idées, comme nous percevons le réchauffement climatique comme un phénomène énigmatique, nous avons tendance à diminuer l’impact de notre empreinte  écologique, mais également à minimiser l’impact que nous pourrions avoir de manière favorable sur l’environnement. Il y a une intime interdépendance entre un geste environnementalement correct, partout posé, et la survie de l’espèce, partout où elle est. En mettant l’accent sur le pouvoir des gestes individuels et collectifs, nous donnons de l’espoir à un groupe d’individus, plutôt que de le diminuer avec la peur d’une éventuelle apocalypse. Des gestes écologiques puissants que chacun peut poser, il y en a plusieurs et c’est ça qui m’a principalement marqué lors de mon entrée dans le comité.

POSONS DES GESTES CONCRETS

Après avoir visité la maison du développement durable, premier bâtiment commercial certifié LEED platine dans le centre-ville d’une agglomération québécoise, après avoir rencontré les membres directeurs de la Fondation David Suzuki à Montréal, je me suis rendu compte que les enjeux me concernaient étroitement, mais aussi que les gestes concrets réalisables débordent. Que ce soit de magasiner près de chez soi pour réduire les déplacements pour les longues distances, faire du covoiturage, manger un repas sans viande une fois par semaine, faire connaître nos préoccupations aux politiciens, amorcer le changement dans notre communauté, sensibiliser les gens, innover en faveur du changement écoresponsable, nous pouvons tous contribuer à la lutte aux changements climatiques, et ce, sans mettre notre vie en danger ni même se ruiner.

En définitive, nous n’avons pas le temps d’être pessimistes. L’élaboration et le développement de solution novatrice en matière de développement durable et viable ainsi que la sensibilisation des étudiants sur les différents enjeux environnementaux, sont la priorité de la Fondation David Suzuki du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne.

Si toi aussi tu désires avoir un impact positif sur ta communauté collégiale ainsi que sur l’environnement et encore plus, tu aimerais partager tes idées avec des étudiants et professeurs passionnés par l’environnement, viens nous voir à notre local (B-332) les mardis et jeudis de 12:30 à 13:45. Il nous fera plaisir de t’expliquer les activités du comité ainsi que les enjeux sur lesquels nous travaillons.

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