Crise syrienne : plus qu’une histoire de religion

Certains penseront que ce n’est qu’une affaire de religion. D’autres diront que c’est un récit pour attirer l’attention des journalistes. Ceux qui comprendront réellement ce qui se passe, comme les 10 millions de pauvres réfugiés, sont ceux qui ont dû délaisser leur passé, leur demeure, pour survivre à cette crise de la liberté.

Par Catherine Rousseau

La situation en Amérique et en Europe est dramatique, mais prenons tout d’abord le temps de se tourner vers ceux qui n’ont pas les ressources nécessaires pour avoir la chance de repartir à zéro.

Grave situation politique

Tout d’abord, la crise syrienne est due à la grave situation politique de ce pays depuis plusieurs années, c’est à dire depuis les années 2000, à cause de l’arrivée au pouvoir du chiite Bachar el-Assad, président de la Syrie. En effet, son penchant anti-démocratique contraint les sunnites, la majorité de la population, à être sous son ordre. Ils sont donc considérés par l’État syrien comme étant des rebels alors qu’ils sont prisonniers des frontières d’un pays qui ne respecte pas la liberté du peuple.

Pendant que la bataille se livre entre les pro-Assad et les rebels, deux groupes se sentent alors d’attaques à y prendre avantage. Tout d’abord, il y a les kurdes. Ce nom ne vous dit rien? En fait, ce sont des personnes n’appartenant pas à un État physique, mais bien à un État symbolique, c’est-à-dire qu’ils désirent toujours obtenir un territoire au lieu de vivre sur le territoire des autres et séparément. Donc, si on veut faire court, on dira que ce sont des citoyens sans frontières. Ils veulent donc, à cet égard, se servir de l’occupation du gouvernement syrien pour se faire une petite place, et peut-être même enfin obtenir leur territoire.

Pas un objectif fixe

Un autre groupe, un peu plus connu, se réjouit du mécontentement et des réclamations des sunnites: l’État islamique. Aussi appelé Daesh, l’État islamique est créé en 2006. Il est formé d’extrémistes n’ayant pas nécessairement un objectif fixe lorsqu’on compare un membre à un autre, mais qui ont tous cette faim de conquérir.

En fait, ces personnes ne font que profiter du conflit pour faire subir du mal au reste du monde. L’État islamique est formé de personnes destinées à faire souffrir et à tenter, d’une façon assez radicale, de montrer la terrible situation politique qui a été mise sur pied par le président syrien en attirant l’attention et en montrant au reste du monde une image négative des musulmans. Un seul but les unit, le pouvoir.

En y pensant, cette guerre est, pour les pays d’occident comme le Canada, complètement étrangère. Les seuls mots que l’on prononcera à cet égard sont: Paris, Ottawa, Nice et New York, alors que l’on devrait dire; liberté, égalité et humanité.

Photo : La situation en Amérique et en Europe est dramatique, mais prenons tout d’abord le temps de se tourner vers ceux qui n’ont pas les ressources nécessaires pour avoir la chance de repartir à zéro. Photo : flickr.com

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