Malgré la mauvaise température du 16 février, le public s’est présenté au Théâtre du Vieux-Terrebonne pour encourager les concurrents de la 37e édition de Cégeps en Spectacle et voir triompher la danseuse Sandrine Ouellet.
Par Marie-Hélène Ross | Arts, lettres et communication
L’étudiante en Arts, lettres et communication, Sandrine Ouellet, a su conquérir le cœur du jury : la chorégraphe Josiane Fortin, l’auteur-compositeur et musicien Claude Pineault et le fondateur du groupe Lendemain de veille Marc-André Rioux. Ils ont tous été ébloui par sa prestation. «C’était vraiment unanime, on a eu un grand coup de cœur pour elle, dit la chorégraphe. Elle avait vraiment une originalité marquée avec son choix musical.»
Sa performance sur la chanson Sixième sens de l’artiste français Grand Corps Malade a été très émotive, même pour celle qui l’interprétait. «[Ce numéro] parle d’un événement qui est arrivé dans ma vie, confie la gagnante. C’est sûr que c’est un peu difficile de s’ouvrir comme ça à tout le monde. C’est comme se mettre à nu.»

PASSER À LA RONDE SUPÉRIEURE
Gagner cette finale locale a permis à Sandrine Ouellet de passer à la ronde supérieure de la compétition, soit la finale régionale du 19 mars. Elle a su encore une fois se démarquer des autres concurrents et gagner sa place à la finale nationale où elle a su représenter le Cégep à merveille.
«C’ÉTAIT VRAIMENT UNANIME. ON A EU UN GRAND COUP DE COEUR POUR ELLE.» – JOSIANE FORTIN, JUGE
En tout, une dizaine de numéros se sont succédé sur scène lors de cette finale locale du Cégep de Terrebonne. La soirée a été entremêlée de moments cocasses lors des transitions grâce aux animateurs et étudiants en Arts, lettres et communication Jennyfer Poirier et Samuel Poulin-Flynn. On a pu y entendre des compositions originales et des interprétations fortes en émotions tant en chant qu’en danse en passant par un superbe morceau de violon.
ORGANISATION ET PRÉPARATION
Cette année encore, la conseillère à la vie étudiante au Cégep de Terrebonne, Manon Fleury, a organisé l’événement. «Tout ça se met en branle à partir du mois de septembre, dit-elle. On commence [déjà] à recruter l’équipe d’animation.»
Pendant les cinq mois de préparation, les animateurs et les artistes travaillent fort. Ils ont même l’aide d’un metteur en scène pour améliorer leur performance. «On commence à faire les textes, [il y a] des gags qu’on ajoute, qu’on enlève, décrit la coanimatrice de la soirée, décrit la co-animatrice de la soirée. On fait toujours plein de modifications.»
En tout, le contraste avec le caractère sérieux de la compétition et les transitions farfelues du duo d’animateurs a su garder le public amusé pendant toute la soirée.