Le nombre de visiteurs étrangers à l’Île-des-Moulins a augmenté de 7% depuis 2007 et de 3% depuis 2015. Ces chiffres réjouissent les commerçants, qui voudraient bien en voir encore plus dans le futur.
Par Amely Garcia | Arts, lettres et communication

Avec ses commerces locaux, ses bars, son théâtre, ses nombreux restaurants, ses bâtiments historiques et son parc, plus de 100 000 visiteurs par année viennent en profiter.
Le tourisme bénéficie de la chute du dollar canadien. On vient de partout au pays puisque les Américains visitent le Canada à des coûts plus bas. Quant aux Canadiens anglais et aux Québécois, ils voyagent de moins en moins aux États-Unis.
Québec Authentique
«Il y a eu une offensive commune de Lanaudière et de la Mauricie s’appelant Québec Authentique, explique la coordonnatrice aux communications et marketing de Tourisme des Moulins, Annie Gingras. Je crois vraiment que cela a aidé le tourisme de la région.» Québec Authentique est un site internet bilingue dédié au tourisme de Lanaudière et de la Mauricie.
Dans le plan triennal de la Conférence régionale des élus de Lanaudière, en 2007, on notait que le manque d’hébergement était problématique. «En 2015, ce n’est plus vraiment un problème, dit Annie Gingras. Il y a deux hôtels dans les alentours ainsi que plusieurs motels.»
Des projets à venir permettront une plus grande diversité de l’offre touristique pour inciter davantage la clientèle hors marché à venir visiter la région, explique-t-elle. eurs motels.»
Point de vue différent
Le propriétaire de l’Auberge Le Petit Saint-André, Pierre Lizotte, a vu beaucoup de gens passer au fil des douze dernières années. Il estime pour sa part qu’il n’y a pas eu de hausse des visiteurs étrangers dans le Vieux-Terrebonne. «Il y a beaucoup de gens venant de la France, de la Belgique et même de la Suisse qui ont séjourné dans mon auberge, dit-il. Ce sont des gens d’affaires plutôt que des touristes. Ils visitent la région pour les parcs industriels et non pour l’Île-des-Moulins.»
Il note que les touristes étrangers qu’il rencontre se plaignent souvent de leur difficulté à communiquer en anglais dans les commerces.