Marie-Jade Lauriault est une athlète qui pratique le patinage artistique depuis l’enfance. Son partenaire et elle représentent la France depuis deux mois et ils cumulent les podiums et les participations aux compétitions d’envergure. L’entrainement est au coeur du quotidien de la patineuse.
Par Justine Arancio | Arts, lettres et communication
À quoi ressemble une journée type d’entraînement?
Nous débutons la journée par un entraînement hors-glace où nous pratiquons les jeux de pieds et les levés, suivis d’une révision de ce qui a été fait la veille. Nous enchaînons avec quatre à cinq heures de patin. Puis, nous avons une heure d’entraînement spécialisé dans un gym ou une heure de ballet classique.
Comment réussis-tu à gérer la conciliation passion et études?
J’ai décidé de ne pas m’inscrire à ma première session au Cégep. J’irai à l’école au mois de janvier seulement. Romain et moi représentons maintenant son pays d’origine. Cela représente plusieurs nouveaux défis. Selon moi, la conciliation patin et études comprenait trop de nouveauté en même temps.
Quels sacrifices doivent être faits pour se rendre à un niveau supérieur?
Je n’ai pas vraiment de vie sociale. J’essaie de garder contact avec le plus de personnes possible. C’est le plus gros sacrifice que j’ai à faire. Du côté physique, je ne peux pas manger n’importe quoi. Je dois parfois me priver. De plus, vu les heures d’entraînement considérables, notre corps a parfois mal, mais il faut persévérer et fournir un deuxième effort.
Qu’est-ce qui te motive le plus?
Nous avons une très bonne équipe d’entraineurs. Ce qui est très motivant. Pour l’instant, les Jeux olympiques sont davantage un rêve qu’un objectif, mais éventuellement, j’espère que cela en deviendra un. Mon partenaire est quelqu’un de perfectionniste qui me donne le goût de fournir le maximum d’efforts à tous les jours.
Selon toi, en quoi les compétitions à l’étranger aident-elles au développement d’un athlète?
Les compétitions à l’étranger aident énormément, car elles ouvrent nos horizons. Elles nous permettent de voir énormément de patineurs. De plus, au niveau de l’adaptation, ces compétitions aident beaucoup, puisque nous devons nous entrainer sur une patinoire à laquelle nous ne sommes pas habitués. Les patinoires européennes ne sont pas de la même grosseur que les nôtres. Sans parler du décalage horaire auquel nous devons nous ajuster.