Martin, originaire de la ville de Terrebonne, chante du rap depuis près de deux ans sous le pseudonyme de Martiryk. Il va bientôt présenter son tout premier spectacle où il va proposer ses créations musicales.
Par Olivier Auger | Arts, lettres et communication
D’où vient ta passion pour la musique rap ?
Ma passion ne provient pas de quelque part, mais de quelqu’un. Une fille que j’ai aimée écoutait ce genre de musique et j’ai décidé d’en chanter pour lui faire plaisir et ça a continué, même après presque deux ans.
Comment t’épanouis-tu dans ce domaine ?
En fait, je pourrais dire que pour moi, c’est un mode de vie. J’ai la musique en moi 24 heures sur 24. Ce que je veux faire, c’est passer des messages en métaphorisant mes sentiments, mes doutes et mes espérances. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, c’est une passion.
Pourquoi accordes-tu une si grande importance à la langue française dans tes textes ?
Je suis un artiste québécois et ce sera toujours mon atout premier. Par contre, j’aimerais bien me faire un nom à l’international, surtout aux États-Unis, parce que je suis capable de chanter en français et aussi en anglais.
Quelles sont tes attentes par rapport à l’avenir du rap québécois ?
Je n’ai pas vraiment d’attentes proprement dites concernant ma musique dans l’avenir. Ce dont je suis sûr, c’est que je ne veux pas laisser tomber le rappeur en moi. J’espère le garder longtemps et aller là où mes idoles sont allées.
De quelle manière ta carrière de rappeur a évolué depuis que tu as commencé ?
Je suis porté à croire qu’elle a bien évolué. Ça m’arrive d’écouter toutes mes chansons enregistrées en ordre chronologique pour, justement, voir ce progrès. En plus, je tente ma chance au concours Cégep en Spectacle bientôt. Si ma carrière n’avait pas évolué, je n’aurais jamais été pris pour faire le spectacle.