Béatrice Coallier, 17 ans, est passionnée par les voyages depuis qu’elle est toute petite. Son désir de vivre de nouvelles expériences l’a poussée à aller habiter en Suisse avec sa mère et son frère pendant un an, en 2012. La jeune femme de Rosemère raconte aujourd’hui les impacts de ce séjour à l’étranger sur sa vie, ainsi que les difficultés qu’elle a rencontrées pendant cette aventure.
Par Sarah Bélanger | Arts, lettres et communication
Pourquoi as-tu décidé de partir en voyage en Suisse pendant un an ?
C’était tout d’abord une décision familiale. Nous avons réalisé ce voyage dans le but de vivre une expérience inédite, de découvrir une nouvelle culture, de changer nos habitudes de vie et de nous ouvrir à un monde inconnu.
Quelles difficultés as-tu rencontrées durant ton séjour ?
J’ai d’abord rencontré des difficultés à l’école parce que la matière et les cours en Suisse n’étaient pas les mêmes qu’au Québec. Les professeurs enseignaient différemment et les notes n’étaient pas données de la même manière. Sur le plan social, c’était dur d’être loin de ma famille et mes amis et, en plus, c’était difficile de communiquer souvent avec eux à cause du décalage horaire.
Par exemple, à Berlin, j’ai découvert une société qui avait un passé tellement riche et douloureux qu’aujourd’hui, c’est un peuple très ouvert d’esprit, et ce, beaucoup plus que l’on peut l’être au Québec.
Comment ton voyage a-t-il influencé ton parcours scolaire ?
Lorsque je suis revenue au Québec, j’ai malheureusement appris que les notes que j’avais accumulées en quatrième secondaire, en Suisse, n’étaient pas reconnues ici. Par conséquent, pour que le gouvernement québécois accepte que je poursuive mes études, j’ai dû faire ma quatrième et ma cinquième secondaire en même temps.
Que retiens-tu de cette expérience ?
J’en retiens d’abord une grande facilité de voyager, car il n’est pas difficile de visiter plusieurs pays en peu de temps lorsqu’on vit en Europe. J’en retiens aussi le fait que ce voyage m’a permis de développer mon ouverture d’esprit, puisque j’ai appris à connaitre une nouvelle culture. Bref, j’en garde de très beaux souvenirs.
Qu’est-ce qui t’a le plus marquée durant ce voyage ?
C’est sans aucun doute que le Québec est complètement différent de l’Europe, surtout dans la façon dont les gens pensent et agissent. Par exemple, à Berlin, j’ai découvert une société qui avait un passé riche et douloureux, mais qui aujourd’hui, était un peuple très ouvert d’esprit. À mon avis, beaucoup plus que nous pouvons l’être au Québec.
Neanmoins, il faut savoir que, lorsqu’on quitte son propre pays pour aller s’installer ailleurs, c’est la une demarche compliquee qui necessite une preparation rigoureuse. Dans la plupart des cas, vous devez obtenir une permission speciale – un permis d’etudes par exemple – pour etudier dans un pays etranger.
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